Les habitants de la commune de Souidania souffrent d'un éternel manque de transport des voyageurs à partir de 18h. Plusieurs citoyens ont protesté contre cette situation pénalisante, notamment pour les travailleurs retardataires. En fait, on apprend que les bus assurant la navette vers cette municipalité ou ceux de passage observent un arrêt de travail relativement très tôt, laissant ainsi les usagers à la merci des chauffeurs clandestins. Nos interlocuteurs ont indiqué qu'une course à partir de Chéraga vers 20h coûte entre 400 et 500 DA. Le tarif peut être revu à la hausse selon le lieu, à savoir Chevalley ou Douéra. En hiver, les clandestins n'hésitent pas à demander jusqu'à 600 DA. Parfois, les usagers ne trouvent pas de transporteurs et sont résignés à attendre pendant de longues heures. Les premiers à souffrir de ce problème sont les nouveaux résidants de cette commune, relogés depuis peu dans le cadre du programme de la wilaya. «Je travaille jusqu'à 1 heure du matin dans la commune de Staouéli, et souvent je suis obligé de rester sur place jusqu'à 5 h faute de bus», se plaint un jeune restaurateur. Par ailleurs, les habitants estiment que rien ne peut justifier le manque de moyens de transport, puisque la commune de Souidania n'est plus la petite bourgade d'antan et est actuellement dotée d'un réseau routier neuf et en bon état. «C'est aux responsables concernés d'organiser la circulation des bus de transport des voyageurs, affecter des lignes de taxi et imposer aux transporteurs d'assurer une permanence jusqu'à 22h, notamment en été», dira un autre citoyen.