Fonctionnaires, ouvriers, étudiants... tous sont unanimes pour dénoncer l'absence de bus à partir déjà de 19h30 pour l'Etusa et bien plus tôt pour le transport privé. En effet les rares axes desservis par l'Etusa, jusqu'à 23h, sont exclusivement ceux du centre-ville. Encore faut-il préciser que ces rares bus assurent ce que l'on peut qualifier de service minimum. Fonctionnaires, ouvriers, étudiants... tous sont unanimes pour dénoncer l'absence de bus à partir déjà de 19h30 pour l'Etusa et bien plus tôt pour le transport privé. En effet les rares axes desservis par l'Etusa, jusqu'à 23h, sont exclusivement ceux du centre-ville. Encore faut-il préciser que ces rares bus assurent ce que l'on peut qualifier de service minimum. L'absence de transport en commun à partir de 19h30, parfois bien plus tôt sur certains axes ne cesse d'être un objet de contrainte pour les usagers obligés d'emprunter le transport, pour diverses raisons, en début de soirée. En fait le transport urbain et suburbain dans la soirée est réellement un sujet à prendre très au sérieux et devrait recevoir les solutions qui s'imposent pour une capitale. L'Entreprise de transport urbain et suburbain (Etusa) fait, en la matière de louables efforts, ceci en assurant le transport de nuit dans Alger, mais ce service minimum concerne uniquement certaines lignes, en l'occurence celles du centre-ville. Les autres, donc les plus nombreuses continuent à pâtir de l'absence totale de moyens de transport dès le début de soirée. Fonctionnaires, ouvriers, étudiants... s'accordent tous à dire que cette situation est véritablement invivable. Les retardataires sont ainsi contraints de recourir aux taxis - quand ils sont disponibles - vu que même ce moyen de transport commence à se faire rare en soirée. Le dernier recours pour les personnes, qui se retrouvent ainsi piégées, est de se rabattre sur les services onéreux des transporteurs clandestins, lesquels eux pullulent et ne manquent pas d'afficher leur présence de façon ostentatoire. Les plus courageux et les plus démunis en sont quitte pour faire le trajet à pied dans une ville où même les boutiques baissent leurs rideaux dès le crépuscule et où l'éclairage laisse vraiment à désirer dans certaines zones. Miaux vaut, dans ces conditions, ne pas envisager une sortie restaurant, cinéma ou autres si on n'a pas l'heur d'être véhiculés. Etusa... peut mieux faire ! L'Etusa fait, nous l'avons déjà dit, des efforts méritoires en assurant le transport de nuit des Algérois sur les lignes du centre-ville, principalement à partir des places Audin et du 1er-Mai. Ce service minimum est assuré toutefois au compte-goutte et jusqu'à 23 h uniquement. Même si ces efforts sont appréciées à leur juste valeur par les personnes résidant sur les axes desservis, il n'en demeure pas moins que tous les autres, c'est à dire la majorité, souhaiteraient que l'Etusa procède à la généralisation de ces horaires sur l'ensemble des lignes surtout celles les plus fréquentées et qui sont, sans nul doute, celles des banlieues. Les habitants de ces localités reprochent aux responsables de l'Etusa de ne pas les avoir pris en considération dans «la carte» concoctée pour le transport nocturne des usagers. «Nous sommes contraints de nous précipiter sur les bus, dès la fin des cours, afin de rentrer chez nous et ne pas rester bloqués, alors que nos amis, résidant dans le centre-ville, peuvent profiter des différentes activités culturelles qui se tiennent de nuit à Alger-Centre», nous dira avec amertume un étudiant en fin de cycle à l'université de Bouzaréah et résidant dans la localité de Douéra. Ce dernier nous avoue avoir souvent galéré après en ratant le dernier bus. Et ce n'est certainement pas son maigre pécule d'étudiant qui lui permettra d'envisager de payer les services d'un taxi "clandestin". Ses camarades renchérissent et souhaitent tous que les transports prolongent leurs navettes au moins jusqu'à 21h. Ne pas rater le "dernier bus", une contrainte au quotidien L'absence de transport nocturne, desservant les banlieues algérioses reste l'un des facteurs directement lié à la torpeur qui régne dans les quartiers du centre-villedès le début de soirée. Les personnes qui procèdent à son animation, travailleurs, jeunes en quête de loisirs, familles faisant du lêche-vitrine, tout ce beau monde s'empresse de rejoindre ses pénates dès que le soleil commence à décliner vers l'horizon. Dès que les derniers bus repartent avec leurs dernières "fournées", le centre-ville d'Alger baisse le rideau, tamise ou éteint carrément ses lumières en attendant le matin. Les taxis n'aiment pas l'obscurité ! Plusieurs citoyens abordés au niveau de la localité de Bab-Ezzouar et interrogés sur l'absence de transport en soirée nous avouent leur désarroi face à cette situation particulièrement pénalisante pour eux. L'un de nos interlocuteurs nous dira : "Espérer prendre un taxi en soirée en cas de besoin impérieux relève de l'impossible. Le manque de taxis compteurs laisse également le terrain libre pour les clandestins qui imposent ainsi des tafifs prohibitifs : entre 600 et 1.000 DA pour se rendre à Bab-Ezzouar à partir de la Grande-Poste». Le même triste constat est établi par les résidants de plusieurs localités très mal desservies en matière de transport à l'instar de Saoula, Birtouta, Reghaïa et bien d'autres encore. Ces citoyens en arrivent même à penser et prétendre que l'on ne les considère pas comme des Algérois à part entière puisque l'on ne leur accorde pas les mêmes droits qu'aux résidants du centre-ville. Ils accusent, dans ce sens, l'Etusa de faire dans les "deux poids deux mesures". Y. B. L'absence de transport en commun à partir de 19h30, parfois bien plus tôt sur certains axes ne cesse d'être un objet de contrainte pour les usagers obligés d'emprunter le transport, pour diverses raisons, en début de soirée. En fait le transport urbain et suburbain dans la soirée est réellement un sujet à prendre très au sérieux et devrait recevoir les solutions qui s'imposent pour une capitale. L'Entreprise de transport urbain et suburbain (Etusa) fait, en la matière de louables efforts, ceci en assurant le transport de nuit dans Alger, mais ce service minimum concerne uniquement certaines lignes, en l'occurence celles du centre-ville. Les autres, donc les plus nombreuses continuent à pâtir de l'absence totale de moyens de transport dès le début de soirée. Fonctionnaires, ouvriers, étudiants... s'accordent tous à dire que cette situation est véritablement invivable. Les retardataires sont ainsi contraints de recourir aux taxis - quand ils sont disponibles - vu que même ce moyen de transport commence à se faire rare en soirée. Le dernier recours pour les personnes, qui se retrouvent ainsi piégées, est de se rabattre sur les services onéreux des transporteurs clandestins, lesquels eux pullulent et ne manquent pas d'afficher leur présence de façon ostentatoire. Les plus courageux et les plus démunis en sont quitte pour faire le trajet à pied dans une ville où même les boutiques baissent leurs rideaux dès le crépuscule et où l'éclairage laisse vraiment à désirer dans certaines zones. Miaux vaut, dans ces conditions, ne pas envisager une sortie restaurant, cinéma ou autres si on n'a pas l'heur d'être véhiculés. Etusa... peut mieux faire ! L'Etusa fait, nous l'avons déjà dit, des efforts méritoires en assurant le transport de nuit des Algérois sur les lignes du centre-ville, principalement à partir des places Audin et du 1er-Mai. Ce service minimum est assuré toutefois au compte-goutte et jusqu'à 23 h uniquement. Même si ces efforts sont appréciées à leur juste valeur par les personnes résidant sur les axes desservis, il n'en demeure pas moins que tous les autres, c'est à dire la majorité, souhaiteraient que l'Etusa procède à la généralisation de ces horaires sur l'ensemble des lignes surtout celles les plus fréquentées et qui sont, sans nul doute, celles des banlieues. Les habitants de ces localités reprochent aux responsables de l'Etusa de ne pas les avoir pris en considération dans «la carte» concoctée pour le transport nocturne des usagers. «Nous sommes contraints de nous précipiter sur les bus, dès la fin des cours, afin de rentrer chez nous et ne pas rester bloqués, alors que nos amis, résidant dans le centre-ville, peuvent profiter des différentes activités culturelles qui se tiennent de nuit à Alger-Centre», nous dira avec amertume un étudiant en fin de cycle à l'université de Bouzaréah et résidant dans la localité de Douéra. Ce dernier nous avoue avoir souvent galéré après en ratant le dernier bus. Et ce n'est certainement pas son maigre pécule d'étudiant qui lui permettra d'envisager de payer les services d'un taxi "clandestin". Ses camarades renchérissent et souhaitent tous que les transports prolongent leurs navettes au moins jusqu'à 21h. Ne pas rater le "dernier bus", une contrainte au quotidien L'absence de transport nocturne, desservant les banlieues algérioses reste l'un des facteurs directement lié à la torpeur qui régne dans les quartiers du centre-villedès le début de soirée. Les personnes qui procèdent à son animation, travailleurs, jeunes en quête de loisirs, familles faisant du lêche-vitrine, tout ce beau monde s'empresse de rejoindre ses pénates dès que le soleil commence à décliner vers l'horizon. Dès que les derniers bus repartent avec leurs dernières "fournées", le centre-ville d'Alger baisse le rideau, tamise ou éteint carrément ses lumières en attendant le matin. Les taxis n'aiment pas l'obscurité ! Plusieurs citoyens abordés au niveau de la localité de Bab-Ezzouar et interrogés sur l'absence de transport en soirée nous avouent leur désarroi face à cette situation particulièrement pénalisante pour eux. L'un de nos interlocuteurs nous dira : "Espérer prendre un taxi en soirée en cas de besoin impérieux relève de l'impossible. Le manque de taxis compteurs laisse également le terrain libre pour les clandestins qui imposent ainsi des tafifs prohibitifs : entre 600 et 1.000 DA pour se rendre à Bab-Ezzouar à partir de la Grande-Poste». Le même triste constat est établi par les résidants de plusieurs localités très mal desservies en matière de transport à l'instar de Saoula, Birtouta, Reghaïa et bien d'autres encore. Ces citoyens en arrivent même à penser et prétendre que l'on ne les considère pas comme des Algérois à part entière puisque l'on ne leur accorde pas les mêmes droits qu'aux résidants du centre-ville. Ils accusent, dans ce sens, l'Etusa de faire dans les "deux poids deux mesures". Y. B.