En dépit du mauvais état de la route au niveau de la section de Boucheral, les plages de cette localité et de Doumia, entre Ténès et Beni Haoua, attirent de plus en plus de vacanciers. Elles ont enregistré une affluence record le week-end dernier avant le début du Ramadhan. Les estivants, venus de tous les coins de la région et des wilayas environnantes, voulaient profiter au maximum des bienfaits de la mer. A Doumia, par exemple, on avait du mal à se frayer un passage, tant les véhicules étaient nombreux. L'absence de parking obligeait les conducteurs à stationner le long de la plage. Si pour certains c'était la dernière sortie en bord de mer, pour d'autres, le séjour ne fait que se prolonger à la faveur du climat qui y règne. «Nous sommes en congé et puis il n'y a pas de meilleur endroit que la mer pour passer le Ramadhan», dira un habitué des lieux, venu de l'Algérois. D'autres familles partagent le même site et les mêmes motivations quant à leur présence prolongée dans ces coins paradisiaques. Avec la canicule qui affecte le chef-lieu de wilaya, il mieux vaut être à la plage que dans la fournaise à Chlef. C'est du moins l'argumentation de tous ceux qui ont décidé de rester dans le coin, à l'abri de la chaleur suffocante et des tracasseries des grandes villes. Et pour les approvisionnements ? «Nous sommes organisés de façon à assurer notre approvisionnement en produits alimentaires et autres. Les sièges des communes de Beni Haoua et de Oued Goussine ne sont pas si loin et l'on s'y déplace selon le besoin, pour faire nos achats», déclarent des pères de famille. En plus de la tranquillité qui le caractérise, l'endroit paraît également suffisamment sécurisé, ce qui ne fait que renforcer le choix des estivants.