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«L'Algérie doit expulser l'ambassadeur de Syrie à Alger»
La LADDH ouvre le débat sur les révolutions arabes et les massacres de l'armée du président Bachar Al Assad
Publié dans El Watan le 07 - 08 - 2011

«L'Algérie doit expulser l'ambassadeur de Syrie à Alger.» C'est ce qu'ont affirmé les participants à une conférence-débat sous le thème «Révolutions des peuples arabes : perceptions et positions», organisée, vendredi dernier à Alger par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'hommes (LADDH). En effet, des militants des droits de l'homme, des enseignants, des avocats et des intellectuels ayant pris part à cette conférence ont exigé le départ du représentant du régime syrien en Algérie.
Ils ont également dénoncé le silence complice des régimes arabes sur les massacres commis contre des populations civiles par le pouvoir de Bachar Al Assad.
Et c'est la question qui a eu la part du lion lors de cette conférence à cause de l'atrocité de la répression qu'endure actuellement le peuple syrien. Les participants à cette rencontre, dont une partie de cadres d'origine syrienne, ont mis l'accent sur l'attitude intrigante des opinions et des médias arabes.
Aucune réaction des pays arabes
«Malheureusement, aucun régime arabe n'a réagi à ce qui se passe actuellement en Syrie. Même la Ligue arabe n'est pas intervenue. Nous ne voulons pas d'une intervention militaire, mais une pression diplomatique sur le régime de Bachar Al Assad», lance Ahmed El Afendi, avocat d'origine syrienne vivant en Algérie.
En connaisseur du système syrien, Ahmed El Afendi a tenté d'expliquer la nature du régime Al Assad, dont il a été lui-même victime. Le système du parti Baas (instauré depuis 1973) ne «repose ni sur une institution ni sur une Constitution», selon l'avocat.
«Le système syrien a une particularité qu'on ne trouve pas dans d'autres systèmes politiques. C'est un système qui repose sur les moukhabarates (les services). Il y a 21 services de sécurité en Syrie et chaque service ne connaît absolument rien de l'autre», explique-t-il. Ahmed El Afendi met en exergue, notamment, la face violente de ce système qui sème la terreur dans le pays.
«Les populations sont terrorisées. Le système n'hésite pas à recourir aux massacres pour rester au pouvoir. Cela a été prouvé à maintes reprises en Syrie. Il n'y a aucune opposition. Personne ne peut protester contre les pratiques du parti Baas. C'est ce qui explique que 18 millions de Syriens vivent en exil. Les 24 millions qui sont encore à l'intérieur du pays vivent sous la contrainte», indique-t-il.
Changement de donne dans la région
L'avocat illustre ses dires par des exemples sur des pratiques que subissent les Syriens quotidiennement.
«Pour avoir un poste de travail en tant que fonctionnaire, il faut prêter allégeance au parti Baas», explique-t-il.
S'exprimant par la même occasion, le sociologue Zoubir Arous livre son analyse sur les révolutions qui sont en train de changer la donne dans le monde arabe. «On s'interroge souvent sur l'origine des révolutions tunisienne, égyptienne, syrienne… et autres. Mais ce qui se passe actuellement dans le monde arabe ne relève pas d'un miracle. Tous les pays arabes cumulent les mêmes éléments déclencheurs des soulèvements populaires dans cette région», affirme Zoubir Arous.
Pour lui, ce qui se passe dans la région depuis le début de l'année «n'est pas une révolution mais un soulèvement populaire généralisé».
Ces révolutions ont toutes des points communs.
«L'élément déclencheur a eu lieu en dehors des grands centres urbains. C'est le cas en Tunisie et en Syrie. La révolution a démarré à Sidi Bouzid (Tunisie) et à Daraa (Syrie) qui sont des régions isolées. Donc l'espace est commun. La même chose pour les raisons provocatrices de ces révoltes. La mort du jeune El Bouazizi à Sidi Bouzid et celle d'un jeune garçon à Daraa ont été à l'origine des révoltes dans ces régions», explique-t-il.
Cependant Zoubir Arous met en garde contre tout relâchement de la part des peuples ayant mené des révoltes.
«Les objectifs de la révolution ne sont pas atteints complètement. Et les révolutions incomplètes sont très dangereuses», ajoute-t-il. «Il faut rompre avec ce système. La rupture est l'aboutissement des révolutions», dit-il.


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