Des sources proches du service des activités commerciales au niveau de la direction du commerce affirment qu'aucune autorisation d'exploitation n'a été accordée à l'orée du mois sacré du Ramadhan pour la commercialisation de ce qui est communément appelé «les pâtisseries orientales», notamment la z'labia et la chamia. La même source assure que «contrairement aux années précédentes où des autorisations avaient été octroyées aux saisonniers», pour cette année, notre source affirme «n'avoir autorisé aucun commerçant à procéder à une reconversion ou changement d'activité commerciale en prévision du mois sacré du Ramadhan» et d'ajouter: «tous ceux qui activent dans ce créneau le font d'une manière illégale et sans aucune autorisation.» Pour notre interlocuteur, les seuls artisans qui peuvent exercer cette activité en toute légalité sont les boulangers et les pâtissiers. Cependant, depuis l'avènement du mois sacré du jeûne, de nombreux restaurants, fastfoods et commerces en tout genre ont opéré des reconversions d'activités professionnelles dans la vente des pâtisseries orientales. Certains n'hésitent même plus, selon notre interlocuteur, à décorer leur devanture avec des produits d'appel pour attirer un maximum de clients. Pis encore, il suffit de faire un tour à travers les rues, les marchés et les souks de la ville d'Oran pour se rendre compte que de très nombreux trottoirs et espaces publics ont squattés par des jeunes improvisés vendeurs de gâteaux et autres pâtisseries orientales exposées sur des étales et des tables, faisant fi des règles les plus élémentaires d'hygiène.