Les habitants d'Aït Khercha, un village situé à 13 km à l'est du chef-lieu de la commune de Tadmait, souffrent, depuis des années, des pénuries récurrentes en eau potable. «La conduite qui nous alimente actuellement à partir du forage de l'oued Sebaou est tellement vétuste qu'elle présente de nombreuses fuites. Pourtant sa réalisation ne date que de trois ans. Mais le problème qui se pose c'est le rationnement drastique imposé à tout le village ; l'eau ne coule dans nos robinets que deux heures par semaine. Et, à l'heure H, c'est la course contre la montre ! C'est l'enfer du branle-bas de combat !» clament des villageois. Ces derniers précisent que «les services de l'ADE ont promis à maintes reprises de prendre en charge ce problème, mais de concret, absolument rien». Ayant moult fois réclamé, mais en vain, les villageois interpellent ainsi les hautes autorités en dénonçant «les lenteurs et l'indifférence des responsables concernés» quant à la nécessité de prendre en charge cette situation qui contraint les 3000 habitants d'Aït Khercha, particulièrement en cette période de canicule et du mois de ramadan, à acheter quotidiennement des citernes d'eau à plus de 2000 DA le fût de 2000 à 2500 litres. Il faut dire que le réseau AEP de ce village nécessite une rénovation totale en PHD pour pouvoir enfin éliminer le spectre des fuites et surtout de la sécheresse qui ne cesse de perdurer.