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Le théâtre régional d'Oran : L'heure de la relève a sonné
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Publié dans El Watan le 17 - 08 - 2011

Alors que l'année académique 2010-2011 touche à sa fin, le Théâtre régional d'Oran se targue d'avoir à son actif des productions de taille, à savoir El Koursi oua el Hakim qui est une adaptation collective d'une pièce égyptienne ; et Syphax, dont sa production entre dans le cadre de l'évènement «Tlemcen, capitale de la culture islamique».
L'un des responsables du Théâtre régional d'Oran, en l'occurrence M. Belgaïd, nous assure que concernant El Koursi ouel El Hakem «98% de ses acteurs sont des jeunes, et la plupart d'entre eux sont montés sur scène, lors de sa générale, pour la première fois !» «Il n'a fallu que deux anciens du théâtre, poursuit-il, pour les encadrer, chose qui est logique !»
Même topo pour Syphax, continue-t-il, «à part deux vieux de la vielle du TRO, tout le reste de la troupe est composé de jeunes !» Cette ouverture envers la jeunesse entre, selon notre interlocuteur, «en un, dans le souci de garantir la relève, pour les années à venir ; mais encore, il faut dire que ces deux grandes productions avaient grandement besoin de comédiens jeunes !» Maintenant, la question qu'on se pose : d'où ces graines d'acteurs sont-elles dénichées ?
Certes, des castings se font, quasi-systématiquement, à l'annonce de chaque nouvelle production. Toutefois, il faut savoir que le Théâtre régional d'Oran ne se limite pas à cela : régulièrement, des stages sont organisés, et cela dans le but de former, tout simplement, tous ceux désireux d'intégrer le quatrième art. Annuellement, un stage dit «fermé», est organisé à la station balnéaire de Bouseville, où des apprentis comédiens viennent d'un peu partout pour s'y former : de Tlemcen, Saïda, Tissemsilte, ou encore Biskra. Cette formation, d'une durée de 15 à 21 jours, est subventionnée exclusivement par le ministère de la Culture ; les élèves y apprennent, par le biais de professeurs, la mise en scène, la scénographie, l'interprétation et même des cours de «concentration» y sont donnés.
Dimension féminine
«A cela, ajoute notre interlocuteur, ils apprennent également le langage théâtral…c e qu'est le pantalon, le pondrion, la prise, le fond…» Mais encore, en plus de cette formation annuelle, d'autres sont souvent organisées, à ceci près qu'elles sont prises en charge non pas par le ministère de la Culture, mais par les propres fonds du Théâtre régional d'Oran. La dernière en date est celle bien sûr qu'a assurée la comédienne Claire Thaous Khassem, et durant laquelle 18 femmes qui ont été bénéficiaires. «Cette dernière a constaté que l'élément féminin, dans le domaine de l'art et de la culture, est, pour ne pas dire inexistant, pour le moins très réduit !» De ce fait, elle a fait une proposition de formation en direction des femmes, et la direction du théâtre n'a pas tardé à répondre favorablement.
Cette formation s'est faite sur la base d'un casting et a duré en tout six mois. Cela s'est ensuite soldé par la représentation de 4 minis pièces, écrites et mises en scène par les bénéficiaires de la formation. «Notre procédure est claire, nous explique-t-il, une fois la formation terminée, on retient les noms des bénéficiaires, et si un jour, lors d'une nouvelle production, on constate que leur profil est adéquat, on les appelle !» Aussi, ne reste plus qu'à espérer que dès la rentrée prochaine, le public avide de quatrième art aura à voir, de manière régulière, de nouvelles productions sur les planches de leur théâtre.


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