En dépit de certaines tentatives « voilées » de son empêchement, le forum autour de la liberté d'expression se tiendra, comme annoncé initialement, aujourd'hui à la Maison de la presse, à Alger. Organisé par le comité national pour la libération de Mohamed Benchicou et de Hafnaoui Ghoul, cet espace de débat est ouvert à tous les professionnels de la presse, ainsi qu'aux militants des droits de l'homme. La relation entre la presse et la justice, la loi ou code de l'information et le travail du correspondant de presse sont autant de thématiques sur lesquelles se pencheront des spécialistes et des professionnels du secteur de l'information. Parmi les conférenciers, seront présents Brahim Brahimi, professeur en sciences de l'information et de la communication, Miloud Brahimi, avocat et militant des droits de l'homme, Djamel Hariz, président de l'Association des correspondants de presse et Ali Djerri, directeur de la publication d'El Khabar et vice-président de l'Organisation arabe de la liberté de la presse. Le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Aidan White, apportera également sa contribution. Cette rencontre tournera essentiellement autour de l'avenir de la presse algérienne dans un contexte politique entaché par l'incarcération de journalistes, mais aussi par des pressions financières que subissent certains quotidiens. L'inquiétude des professionnels est telle que la conjoncture politique actuelle risque de remettre en cause tous les acquis en matière de liberté d'expression et des droits de l'homme en Algérie. Question qui s'est inscrite au centre des débats marquant ces derniers mois l'actualité nationale.