Il faut savoir que le remède homologué contre le Boufaroua est le Vapcomic, un composé chimique de la famille des abemectines, ayant une longue rémanence qui débarrasse complètement l'arbre de cet acarien ravageur après 3 applications Cité par le directeur régional de l'institut de protection des végétaux de Feliach comme étant le responsable des déficiences de la lutte phytosanitaire contre le Boufaroua dans la commune de Tolga (El Watan du 21-08-2011), A.Kheirredine, président de l'APC, a réagi dans une lettre envoyée à notre journal. On y lit : «Conscient que cette opération est la plus importante de l'année pour les palmiers dattiers, j'ai accueilli les techniciens de l'INPV et leur ai désigné le parc municipal n°2 pour y entreposer le matériel et les produits chimiques. En dépit de leur ordre de mission, nous avons appris qu'ils étaient partis vers une autre commune et que des employés d'entreprises privées spécialisées dans le traitement des palmiers contre le Boufaroua avaient pris la relève. Les producteurs de dattes ont alors protesté contre le travail effectué par ces entreprises dans plusieurs palmeraies car leurs techniciens ont aspergé les régimes de souffre et d'encre au lieu du produit chimique normalement utilisé.» Il faut savoir que le remède homologué contre le Boufaroua est le Vapcomic, un composé chimique de la famille des abemectines, ayant une longue rémanence qui débarrasse complètement l'arbre de cet acarien ravageur après 3 applications. Le souffre et l'encre ne sont qu'un ersatz inefficace. Dans le même document, le P/APC impute l'absence de lutte sérieuse contre le Boufaroua dans sa commune, terroir de Deglet Nour, à la subdivision des services agricoles, laquelle «n'a pas mené d'opérations de contrôle et d'inspection poussées», écrit-il. Pour preuve du laisser-aller de ces fonctionnaires, le maire de Tolga révèle que la campagne de lutte contre le myellois (soussa) connaît aussi des retards importants. «Elle n'a pas encore été lancée alors que les phoeniciculteurs ont déjà commencé l'ensachement (plastification) des régimes de dattes, une opération qui en annihile les effets», a conclu l'édile.