"Il n'y a plus de dispositions privatives de libertés" dans le projet de loi de l'information, a estimé dimanche le Premier Ministre, Ahmed Ouyahia dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d'ouverture de la session d'automne du Conseil de la nation. Il a également relevé que "pour la première fois, nous aurons une législation qui parlera de l'ouverture des médias lourds". Pour ce qui est de la presse écrite, le Premier ministre a précisé que "l'agrément de la presse écrite ne relèvera plus ni de la justice, ni de l'administration mais de l'autorité supérieure de la presse écrite". Il a enfin qualifié les dispositions contenues dans le projet de loi de l'information d'"avancées importantes".