À peine commencé, le défrisage du boulevard Sud a été aussitôt stoppé pour des raisons inconnues. L'entreprise a dû poursuivre les travaux sans ce procédé, à la grande surprise des usagers. Bien qu'il figure dans le cahier des charges, le défrisage des routes a été curieusement supprimé dans le cas du revêtement du réseau routier de la ville de Chlef. Le défrisage est un procédé technique qui consiste en l'enlèvement de l'ancien enrobé afin d'éviter une déformation et une surélévation de la chaussée au niveau des trottoirs. Une partie du projet a donc été lancé et exécuté sans ce moyen à Haï Radar, à la périphérie sud de du chef-lieu de wilaya. Il en sera certainement de même pour l'autre tranche concernant le centre-ville. En effet, à peine commencé, le défrisage du boulevard Sud a été aussitôt stoppé pour des raisons inconnues. L'entreprise a dû poursuivre les travaux sans ce procédé, à la grande surprise des usagers. Pourquoi a-t-on supprimé cette opération et la décision est-elle valable pour toutes les artères ? Procédure administrative Autant de questions qui restent sans réponse pour le moment. Seul le revêtement en bitume a été maintenu sur le réseau dégradé. L'opération a bénéficié d'une enveloppe de 20 milliards de centimes dégagée sur le PCD mais confiée à la DTP par le wali de Chlef. Elle fait partie d'une action globale de réhabilitation des voies de circulation du siège de la commune et de ses quartiers périphériques. Cela permettra sans doute d'éliminer un grand point noir, en attendant la réfection des trottoirs. Pour ce cas précis, l'action reste, dit-on, largement tributaire de la rénovation du réseau d'alimentation en eau potable. Le marché serait au stade de la procédure administrative, une procédure qui aura trop duré, empêchant de fait les travaux de réhabilitation de la voie publique et des différents réseaux domestiques.