Au terme d'une rencontre entre les élus de l'APC de Tiaret, dirigeants, anciens joueurs, voire les fans du club, un brin d'optimisme est venu éclaircir les zones d'ombre et atténuer les appréhensions légitimes nourries par beaucoup de gens concernant l'avenir immédiat de la JSMT. Un club classé avant-dernier avec seulement 14 points dans l'escarcelle en dépit des potentialités que recèle le club.Une rencontre où le linge sale a été (en partie seulement) lavé, car parsemé de non-dits sur la gestion chaotique du club par son président, Rachid Naâk, qui vient de se séparer de trois entraîneurs et surtout de quelques éléments (Saihi et surtout Aliane). Pour dire vrai, c'est un communiqué de la wilaya concernant une « possible annulation de toutes les activités sportives porteuses de danger sur la stabilité et surtout la quiétude des personnes » qui est venu baliser le débat sur la JSM Tiaret, qui vit une grave crise qui pourrait déborder du cadre footballistique. Le communiqué qui ne souffre d'aucunes ambiguïtés a été motivé par l'embrouillamini qui caractérise cette association devenue par la force des choses et du temps otage de conflits que même l'administration n'a pu régler en dépit des actions de bons offices entrepris pour valoir la sérénité. La JSMT a joué durant la phase aller plusieurs matchs à huis clos (quatre si l'on ajoute une rencontre-reliquat de la saison dernière), donc sans public, sevré jusqu'aux matchs de coupe non programmés à Tiaret pour des causes inconnues. Une frustration qui a laissé un goût d'amertume dans l'esprit des jeunes. Le stade a ainsi longtemps constitué le théâtre de manipulations politiciennes d'où cette crainte des autorités qui en viennent à brandir la menace « d'annuler toutes les joutes sportives si des troubles à l'ordre public venaient à se répéter ». Y a-t-il des indices ? Tout porte à le croire, le maire a bien fait de tenter des conciliabules et remettre derechef quatre millions dans les caisses en attendant des aides promises au titre de sponsoring par des sociétés nationales. Certains joueurs ont repris le chemin du stade sous la houlette d'un nouveau duo Banus-1- Benamar, en attendant des jours meilleurs.