Les travailleurs de l'APC de Sidi Bel Abbès, réunis jeudi en assemblée générale, ont de nouveau réitéré leurs revendications socioprofessionnelles, longtemps ignorées par les pouvoirs publics. La rencontre, qui s'est tenue au centre d'orientation touristique (ex-Coupole), sous l'égide de la nouvelle section syndicale affiliée à l'UGTA, a été marquée par des débats intenses sur le contenu de la plateforme de revendications relatives aux conditions de travail de quelque 1060 communaux. Révision de la classification catégorielle des communaux, salaires et régime indemnitaire, médecine du travail et relance des activités des œuvres sociales sont les principales revendications soulevées par les travailleurs. Selon M. Bouabdelah, membre de la section syndicale, la concrétisation des revendications des communaux passe par «une mobilisation réelle et une large concertation avec les différents acteurs sociaux». L'orateur a, à ce propos, annoncé la reprise le versement des rappels de salaire des communaux avant la fin du mois de septembre et des primes de scolarité au cours du mois d'octobre. Il a également indiqué que les négociations entamées avec le maire et le secrétaire général de l'APC, mercredi et jeudi derniers, ont été «concluantes» et prévoient une régularisation graduelle des employés de la commune ainsi que la révision du règlement intérieur des œuvres sociales. Précarité sociale «Nous nous sommes fixés le mois de décembre pour normaliser la situation le plus grand nombre de dossiers en suspens», a-t-il déclaré, tout en rappelant que les points relatifs aux augmentations salariales et des classifications catégorielles devront être solutionnés dans le cadre du statut particulier des communaux. Pour le nouveau secrétaire général de la section syndical, Smail Laâlej, un jeune cadre de la commune, les doléances des employés de la commune seront examinées dans le cadre des différentes commissions installées suite au renouvellement du bureau syndical effectué le 26 juillet dernier. De nombreux intervenants ont, lors de cette rencontre, mis en avant la nécessité de mettre un terme à la précarité sociale des communaux, notamment ceux du service de nettoiement et des travaux publics. Ils ont, entre autres, exigé la construction de vestiaires et de douches au niveau du parc communal, le transport, une meilleure couverture médicale et une plus grande transparence dans la titularisation des vacataires et contractuels qui attendent, pour certains, depuis plus de 20 ans une hypothétique permanisation.