«C'est à cause de l'absence de confiance entre la population et ses élus que de tels incidents ont eu lieu (…) le malheur c'est qu'on ne bouge, qu'une fois le citoyen sort et bloque une route, et par là on finit par développer une culture de la violence», dira le wali. Lors d'une réunion qui s'est tenue au siège de la wilaya et qui avait à étudier le dossier du gaz et de l'électricité, le wali de Batna a imputé la responsabilité des contestations, qui ont eu lieu dans certaines communes, aux collectivités locales. «C'est à cause de l'absence de confiance entre la population et ses élus que de tels incidents ont eu lieu (…) le malheur c'est qu'on ne bouge, qu'une fois le citoyen sort et bloque une route, et par là on finit par développer une culture de la violence», dira-t-il, en revenant à plusieurs reprises sur les blocages administratifs que causent des employés inconscients où malhonnêtes en laissant à l'oubliette des documents importants où en entravant volontairement les procédés nécessaires pour la réalisation de projets. «L'administration s'est pratiquement clochardisée», conclut le wali qui paraissait contrarié par le manque de coordination entre les élus locaux et les directeurs de l'exécutif. «Il y a un manque de coordination et une absence de rationalité et de complémentarité». M. Mazouz a incité les chefs de daïra et les P/APC présents à la réunion à collaborer avec les responsables des secteurs vitaux pour mettre fin, à temps, aux soucis de la population. «Préparez les propositions des PCD en considérant en premier lieu l'amélioration du cadre de vie des citoyens». Après le dossier du gaz et de l'électricité, le conseil de wilaya examinera la semaine prochaine celui de l'eau.