«Li tajdid ettadaamoune», c'est sous ce slogan qu'est célébrée la semaine culturelle de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) à Tindouf. Lors d'une allocution prononcée en cérémonie d'ouverture, la ministre de la Culture de la RASD, Mme Khadidja Hamdi, tout en rendant hommage à «l'Algérie du 1er Novembre», n'a pas manqué de fustiger le pouvoir marocain qui poursuit sa politique de répression dans les territoires occupés. «Au moment où nous célébrons cette semaine, nos frères continuent à subir les pires exactions», a-t-elle lancé en rappelant que le nombre de prisonniers et de disparus ne cesse d'augmenter. Pour la ministre, la culture ne se limite pas seulement aux festivités mais c'est surtout une position politique. «Notre région qui est le point de rencontre de la culture Hassania est devenue une région de la rupture culturelle». Préférant la solution pacifique au conflit qui oppose sa nation au régime marocain, Mme Khadidja Hamdi a tenu à rappeler que tant que vivra une vieille femme, tant que vivra un enfant, le combat se poursuivra. La semaine culturelle de la RASD qui en est à sa 3ème édition est organisée en collaboration avec la direction de la Culture sous le patronage de la ministre de la Culture algérienne et du wali de Tindouf qui en est l'initiateur. Cette manifestation permettra aux Sahraouis de faire découvrir les spécificités de leur culture à travers des expositions sous «khaïma», des soirées artistiques et une série de conférences.