Le coach français, Christian Jacques Castellan, ne sera pas sur le banc pour manager son onze qui doit affronter demain le MCA. Sans crier gare, le Français, qui ne pouvait continuellement faire face à moult problèmes entravant son travail basé sur la discipline et le sérieux, a plié ses bagages samedi. La nonchalance de l'administration d'un club miné par les querelles entre Serrar et Hamar, l'indiscipline de certains joueurs voulant imposer leur loi, la mésentente avec le préparateur physique et la non-perception de son dû sont les principales causes de la démission de Castellan. Ayant compris les manigances de certains «dirigeants» qui voulaient brandir l'alibi des résultats pour le limoger, le Français a pris ainsi les devants et passe le témoin. Disposant d'une forte personnalité et d'un très bon bagage, l'ex-coach ententiste n'a pas, contrairement à son adjoint (Madoui), au préparateur physique (Mohammedi) et au préparateur des gardiens (Sbaâ), touché le moindre centime de la prime de signature, estimée mensuellement à 8000 euros. Comme stipulé lors de la signature du contrat, le versement de l'avance des deux salaires n'a pas été effectué. Il faut souligner aussi que Castellan, qui a séjourné à Sétif durant 40 jours, n'a, à aucun moment, rencontré ou discuté avec Serrar qui s'est mis, ces derniers temps, aux abonnés absents. Dire qu'il est le premier responsable du recrutement. Les relations tendues avec le préparateur physique de l'équipe n'ont pas arrangé les choses pour le désormais ex-entraîneur. N'admettant pas le fait d'être remis à leur place par un Castellan qui ne badine pas avec la discipline, certains anciens joueurs qui trouvent le moyen de critiquer la méthode de travail de l'ex-Rennais, qui a dans les jambes plus de 400 matches, dont 177 en première division française, ponctués par 165 buts, trichent pour faire de Castellan le bouc émissaire tout indiqué. S'ils ne simulent pas des blessures, ces «pros», qui gagnent mensuellement pour certains d'entre eux plus de 1,5 million de dinars, traînent la patte lors des entraînements et des confrontations. La guéguerre entre Serrar et Hamar qui a pris l'Entente en otage est l'autre cause du départ du Français. L'on apprend, par ailleurs, que la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya, qui a instruit le staff dirigeant de l'Entente pour tenir son assemblée générale de présentation des bilans moral et financier avant la fin du mois en cours, a fixé le 22 du mois courant comme date butoir pour la remise des bilans de Serrar, s'étalant du 1er juin 2010 au 16 mars 2011, date de la prise de fonction de Hamar, lui aussi sur le départ…