Giovani Solinas, le désormais ex-entraîneur en chef de l'Entente, a, à l'issue de la finale retour de l'UNAF, annoncé sa démission. Le Transalpin qui quittera Sétif, ce jeudi, sera accompagné par son compatriote, Paulo Merinda, le préparateur physique du onze ententiste. La décision de Solinas qui laisse la formation sétifienne à la deuxième place du championnat avec, en sus, deux matches en retard, a surpris plus d'un. Le départ précipité de Solinas est «officiellement» lié à des raisons personnelles. Cependant, des proches de l'équipe réfutent cet argument, n'étant pour eux qu'un alibi. La nonchalance du staff dirigeant qui ferme continuellement les yeux sur les frasques de certains joueurs, faisant la pluie et le beau temps à l'Entente, est, nous dit-on, la seule et unique cause de la démission de Solinas. Pas du tout aidé et soutenu par la direction, celui-ci ne pouvait à lui seul faire face aux absences répétées et injustifiées d'un Ghazali qui aura coûté au club 36 millions de dinars, ainsi qu'aux mauvaises humeurs de nombreux joueurs n'admettant plus leur statut de remplaçant. Las d'attendre une position ferme de l'administration n'ayant à aucun moment pris des mesures disciplinaires à l'encontre de ses joueurs, l'Italien a préféré rendre le tablier à l'issue de la victoire de son équipe qui ne va pas bien en matière d'assiduité et de bonne conduite sportive. Voulant connaître la position ou la version du club, nos tentatives de joindre Serrar, président du club, n'ont pas abouti. En attendant le recrutement d'un nouvel entraîneur, l'intérim est assuré par Kamel Abassen, préparateur des gardiens, qui devra manager le onze face à l'ASO, vendredi à Chlef. Même si n'a rien filtré sur le nom du coach de l'ESS, des indiscrétions parlent de Saïb et d'Alain Michel, alors que d'autres avancent les noms du Tunisien Faouzi Benzarti et du Français Hervé Renard. A ce propos, une petite question nous taraude l'esprit : l'Entente a-t-elle les moyens pour s'attacher les services de ces deux grosses pointures ?