C'est la première fois, depuis la création, en 1964, de ce groupe de négociation incontournable dans l'Organisation des Nations unies, qu'un hommage est rendu à un secrétariat onusien. A l'initiative d'un ambassadeur d'un pays étranger influent sur la scène internationale environnementale qui, de surcroit, n'entretient aucune relation diplomatique avec notre pays, les 130 ministres des Affaires étrangères, membres du Groupe des 77, ont tenu, en adoptant à l'occasion de leur réunion annuelle en marge des travaux de la 66e session de l'assemblée générale des Nations unies, à rendre un hommage marqué au secrétariat de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique pour ses performances exceptionnelles. En effet, en adoptant vendredi dernier leur déclaration ministérielle, les ministres ont tenu à noter les performances exceptionnelles de ce secrétariat onusien présidé avec brio par l'Algérien le Dr Ahmed Djoghlaf. C'est la première fois, depuis la création en 1964 de ce groupe de négociation incontournable dans l'Organisation des Nations unies, qu'un hommage est rendu à un secrétariat onusien. Ahmed Djoghlaf, connu comme Mr Biodiversité des Nations unies, a été l'architecte infatigable de la tenue de la plus grande conférence des Nations unies sur la diversité biologique qui s'est tenue au Japon en octobre dernier. Cet hommage fait suite à l'appui indéfectible de tous les ambassadeurs africains à Naiorbi, qui ont tenu, par la voix de leur doyen, l'ambassadeur du Rwanda, à exprimer au directeur exécutif du programme des Nations unies pour l'environnement leur appui pour la reconduction du mandat de notre compatriote pour une autre période de trois ans, à compter du 1er janvier 2012, année qui coïncide avec la célébration du 20e anniversaire de l'adoption de ladite convention au premier sommet de la terre, qui s'est tenu, en juin 1992, à Rio de Janeiro. Cet appui unanime intervient au moment où notre compatriote fait l'objet d'une tentative dilatoire pour mettre fin à ses fonctions par le directeur exécutif du PNUE pour raison de surcompétence en dépit de l'appui unanime des représentants des 193 Etats membres. Le secrétaire exécutif de la convention est nommé par le secrétaire général des Nations unies sur recommandation du directeur exécutif du PNUE après consultations des gouvernements.Mais où est passé notre représentant permanent à New York qui semble avoir adopté l'attitude d'observateur non concerné dans ce débat dont l'enjeu n'est autre que la dignité d'un citoyen-cadre du ministre des Affaires étrangères qui a honoré l'emblème national du pays du million et demi de martyrs.
