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50% des retraités perçoivent des pensions inférieures au SNMG
Leurs conditions sociales sont des plus défavorables
Publié dans El Watan le 29 - 09 - 2011

Sur les 2 100 000 pensions arrêtées en 2010, 360 000 retraités perçoivent moins de 10 000 DA. Les pensions n'ont évolué que de 28% depuis 2005.
La situation des retraités est des plus défavorables.» Tel est le constat fait par le secrétaire général de la Fédération nationale des retraités (FNTR). Sur le terrain, les retraités sont en effervescence à l'approche de la tripartite. Physique faible, moral à plat, ces pensionnés sont persuadés qu'ils n'ont pas les moyens de mettre la pression sur les pouvoirs publics, à l'instar des travailleurs de nombreux autres secteurs. N'empêche, les différentes augmentations octroyées aux travailleurs et l'érosion du pouvoir d'achat les a poussés à rompre le silence. Des sit-in ont été organisés au siège de la centrale syndicale et devant la Maison de la presse. Les retraités réclament l'augmentation de leur pension calculée sur la base des années d'assurance validées et le salaire de référence.
Ce dernier est le salaire mensuel moyen des cinq dernières années précédant la mise à la retraite. Ce mode de calcul qui n'a pas suivi l'évolution de l'inflation a fait des retraités la classe la plus démunie de la société. Pis encore, ce calcul a engendré des mendiants.
Des pensionnés qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts recourent à la mendicité. 50% des retraités perçoivent des pensions inférieures au SNMG. D'après les statistiques de la FNTR, sur les 2 100 000 pensionnés en 2010, 360 000 perçoivent une pension inférieure à 10 000DA, soit 20 % des pensions. Mais pas seulement, 30% des pensions sont inférieures ou équivalentes au SNMG. Elles varient entre 10 000 et 15 000 DA.
L'impact des mesures prises par le Fonds monétaire international durant les années 90 demeure visible sur le vécu des Algériens, notamment ceux qui ont été poussés à la retraite anticipée dans le cadre de la fermeture des entreprises ou de la compression de leurs effectifs. Ces travailleurs perçoivent des retraites dérisoires. Selon certains, ces pensions varient entre 5000 et 10 000 DA.
La lourde charge familiale
La réalité sociale en Algérie a accentué la souffrance de ces retraités et de leur famille. La plupart des travailleurs mis en retraite d'office ont des enfants de moins de 18 ans. De plus, «l'âge ne veut rien dire dans une société comme la nôtre», estime Ami Mohand, qui a été mis à la retraite en 1995. Cet ancien fonctionnaire avoue que 3 de ses enfants dépassant 18 ans sont toujours à sa charge. Comme Ami Mohand, les retraités qui prennent en charge à la fois les mineurs et les chômeurs sont nombreux. Fatma, une vieille dame ayant travaillé comme femme de ménage à l'hôpital de Bab El Oued partage l'avis de Ami Mohand. «J'ai une fille qui n'est pas encore mariée et un garçon chômeur.
La loi dit qu'à partir de 18 ans, on n'a plus la charge de nos enfants. Mais moi, je ne peux pas rester indifférente en voyant mon fils sans aucun sou dans la poche. Ce n'est pas de sa faute s'il ne travaille pas», soupire-t-elle. Les retraités et leurs représentants déplorent le fait que le relèvement de leur pension n'ait progressé que de 28% depuis 2005, alors que les produits de large consommation ont connu depuis une hausse de 116%. Cette inadéquation entre l'évolution de la pension et les augmentations des prix n'est pas sans conséquences sur la vie sociale des retraités. Une étude réalisée par la FNTR sur les produits, rend compte du dysfonctionnement que connaît la revalorisation de la retraite.
D'autant plus que durant cette période, les salaires des travailleurs actifs ont évolué de 300%. En effet, selon cette étude, les lentilles vendues en 2005 à 40 DA sont cédées en 2010 à 120DA, soit une augmentation de 200%. Les haricots blancs ont augmenté de 88,80%, selon la même étude. Ces deux produits, considérés autrefois comme nourriture des pauvres, ne sont plus à la portée même de la classe moyenne.
Repères :
-30% des pensions sont inférieures ou équivalentes au SNMG. Elles varient entre 10 000 et 15 000 DA.
-400 milliards de dinars est le montant ayant servi à financer l'ordonnance 97-13 par les cotisations des travailleurs et des employeurs.
-116% est le taux d'augmentation du prix des produits de large consommation entre 2005 et 2010, selon une étude de la FNTR.
-560 000 DA représentent les pensions et allocations de droit indirect qui ne dépassent pas 7500DA. Soit 21,5%.
-3500DA est l'allocation minimum de la retraite.


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