Les budgets pour 2026-2028 visent à améliorer la maîtrise des dépenses publiques    Les projets routiers doivent s'inscrire dans une optique régionale    L'Algérie maître de son ciel    L'Espagne se prépare à une grève générale    Crise politique et menace de motion de censure, le nouveau gouvernement Lecornu en sursis    Zinédine Zidane a toujours envie d'entraîner les Bleus    Préparation : le CRB domine la JSM Chéraga (6-0)    Plus de 100 coureurs de sept pays présents à la 18e édition    Seize élèves blessés dans un accident de la circulation    Djellaoui satisfait de l'avancement des projets du programme complémentaire de développement    Lancement officiel de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière    Un affrontement épique à enjeu existentiel    La France plongée dans la médiocrité, l'incivilité, l'instabilité et la précarité    L'Espagne compte désormais 2 000 mosquées, soit deux fois plus qu'en 2011    M. Haidawi souligne l'importance que l'Etat accorde à la catégorie des jeunes    83 prisonniers palestiniens de la prison d'Ofer libérés par l'entité sioniste dans le cadre de la 1ère phase de l'accord de cessez-le-feu    «Adapter l'arsenal juridique à la nouvelle trajectoire de l'économie nationale»    «Le secteur de la justice s'emploie à préserver les acquis»    Début catastrophique pour la billetterie de la CAN 2025    Algérie : le message fort de Djamel Belmadi aux supporters des Verts    L'Algérie convoque des talents évoluant en Europe pour la Coupe Arabe 2025    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les particules fines, un danger pour la santé
Santé : les autres articles
Publié dans El Watan le 09 - 10 - 2011

Les particules PM10 (appelées ainsi car ayant un diamètre inférieur ou égal à 10 micromètres) peuvent pénétrer dans les poumons et la circulation sanguine et par la suite, provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections des voies respiratoires inférieures…
Face à ce risque, l'OMS a fixé un seuil limite de concentration moyenne annuelle des particules PM10 à 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3). Pourtant, d'après les données disponibles, bien des villes dépassent ce seuil de 20 µg/m3 : dans certaines d'entre elles (non spécifiées par l'OMS), cette concentration atteint jusqu'à 300 µg/m3 ! Les particules fines, les PM2, sont encore plus dangereuses car leur faible diamètre leur permet de se loger dans les ramifications les plus profondes de l'appareil respiratoire. Dans la classification des villes de l'OMS, l'on signale que l'Algérie a enregistré une moyenne de 42 ug/m3 par an, entre 2003-2010. Le seuil fixé dans les lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air s'agissant de la concentration moyenne annuelle des particules PM10 est de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3), mais les données publiées aujourd'hui montrent que, dans certaines villes, cette concentration atteint jusqu'à 300 µg/m3.
La pollution atmosphérique tue 2 millions de personnes par an. L'étude de l'OMS a montré qu'il y a des niveaux constamment élevés de pollution par les particules fines dans beaucoup de zones urbaines. Cette pollution provient souvent de sources de combustion, telles que les centrales électriques et les véhicules à moteur.
L'exposition moyenne annuelle aux particules PM10, de l'immense majorité des populations qui habitent en milieu urbain, dépasse le seuil de 20 µg/m3 recommandé dans les lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air.
En moyenne, seules quelques villes présentent actuellement des valeurs conformes aux lignes directrices de l'OMS. Pour l'année 2008, on estime à 1,34 million le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique en ville. Si les valeurs avaient été partout conformes aux lignes directrices de l'OMS, 1,09 million de vies auraient pu être sauvées cette année-là. Le nombre de décès attribuables à la pollution atmosphérique en ville a augmenté par rapport à l'estimation de 2004, qui était de 1,15 million.
Cela s'explique par l'augmentation récente de la pollution atmosphérique et de la taille des populations mais aussi par le fait qu'il y a davantage de données disponibles et les méthodes employées meilleures.«La pollution atmosphérique est un grave problème de santé et nous devons absolument redoubler d'efforts pour en atténuer les répercussions», déclare le Dr Maria Neira, directeur du département santé publique et environnement de l'OMS.
«Si nous contrôlons et gérons l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon. Partout dans le monde, l'air des villes est souvent pollué par les gaz d'échappement, la fumée des usines ou la suie des centrales électriques qui fonctionnent au charbon. De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air et, lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement», a-t-elle ajouté. L'OMS appelle à renforcer la sensibilisation aux risques sanitaires que représente la pollution atmosphérique, à mettre en œuvre des politiques efficaces et à contrôler de près la situation dans les villes.
Une réduction de la concentration annuelle moyenne de particules PM10 de 70 µg/m3 à 20 µg/m3 devrait entraîner une baisse de 15% de la mortalité - ce que l'on peut considérer comme un progrès non négligeable en termes de santé publique.
«Les solutions à la pollution atmosphérique en ville dépendront de l'importance relative des différentes sources de pollution, du niveau de développement et de la géographie locale», affirme le Dr Carlos Dora, coordonnateur de l'unité Interventions pour des environnements sains du département santé publique et environnement de l'OMS.
«Les informations contenues dans la base de données de l'OMS doivent principalement permettre aux villes de surveiller l'évolution de la pollution atmosphérique dans le temps, afin de choisir des interventions efficaces, de les améliorer et de les généraliser», a-t-il ajouté. Dans les pays développés comme dans les pays en développement, les principales causes de pollution atmosphérique sont les moyens de transport motorisés, les industries petites ou grandes, l'utilisation de biomasse et de charbon pour la cuisine et le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon.L'utilisation de bois et de charbon pour le chauffage des logements contribue beaucoup à la pollution atmosphérique, notamment en milieu rural pendant les mois d'hiver.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.