Les conclusions des experts préconisaient le traitement des déchets par leur degré de toxicité, par catégorie et par type pour définir la partie à enfouir et celle à traiter par les procédés de traitements usuels à travers le monde. L'été indien a bel et bien implanté son tipi sur la corniche oranaise qui ne désemplit pas depuis le début du mois de juin dernier. C'est le prolongement de la période estivale durant ce mois d'octobre, incitant les baigneurs à se ruer littéralement sur les plages. Ainsi, les différentes plages de la wilaya connaissent un flux exceptionnel de jeunes, de moins jeunes et d'enfants qui ne peuvent résister à la tentation de la baignade. Même les familles ne sont pas en reste. Emportant avec elles diverses victuailles et boissons rafraîchissantes, elles profitent de la fraîcheur de l'air marin. Elles fuient la chaleur torride de la ville étouffante. La nuit les terrasses des cafés, des salons de thé, de glaces et des rôtisseries sont ainsi prises d'assaut par une clientèle en quête d'un petit moment d'évasion. Beaucoup de familles, cependant, préfèrent les plages aux terrasses des cafés. Comme durant la journée, les plages se transforment, également durant la nuit, en terrain de football ou de beach-volley et autres jeux où se mêlent cris et rires des jeunes. Brise marine Il y a enfin ceux, à l'instar de Wahid, ouvrier dans un établissement, qui, dès la fin de son travail, se précipitent vers la plage de Aïn El Turck pour s'adonner à d'interminables parties de baignade. Il y vient, dit-il, quotidiennement, en compagnie d'amis, pour soulager son corps après une longue journée de labeur. Une habitude qui se répète, selon lui, chaque année malgré l'absence de surveillance des plages. Il a estimé, à cet égard, que, contrairement à ce que pensent certains, la baignade en automne est rafraîchissante et bénéfique. Il est cependant des Oranais qui se rendent à la plage durant la journée pour faire plaisir à leurs petits enfants ou profiter, eux aussi, de la brise marine. Faisant partie de cette catégorie, Omar explique, à cet effet, qu'en se rendant à la plage de Cap-Falcon dans la journée, en compagnie de ses enfants, cela lui permet de respirer l'air marin qui lui procure du repos et du plaisir. «J'ai pris mon congé annuel à la mi-septembre. J'en profite au maximum avec mes enfants», affirme-t-il.