Le coup de massue assigné par des pseudo-dirigeants a fait très mal à l'USMS, le doyen des clubs sétifiens. Par la faute de ces gestionnaires d'un autre «genre», le doyen est hospitalisé aux soins intensifs; il est dans un coma profond. Pour son rétablissement, le doyen ayant, faut-il-le rappeler une énième fois, enfanté de nombreuses générations de grands et talentueux footballeurs, a besoin d'une thérapie de choc. Celle-ci doit de prime abord épurer la liste des membres d'une assemblée générale «confectionnée» selon la taille du candidat. Pour gagner des élections, le «candidat» à la recherche de notoriété, de publicité gratuite, d'un contact avec les autorités, ne veut surtout pas de la concurrence des anciens du club. Lesquels ne sont pas du tout exempts de tout reproche. L'assainissement des finances de l'association, étranglée par des gestions douteuses générant une montagne de dettes, est l'autre priorité des responsables concernés. Sachant que le club qui végète dans les profondeurs du classement de la division 2-amateur, avec cet orphelin petit point récolté en cinq jours, mérite non seulement un bien meilleur sort mais du respect et de la considération. Son histoire l'exige. Malmené pour ne pas dire massacré par une quelconque gestion technique, financière et administrative, le club qui est pris en otage par cette médiocrité qui l'a enfoncé dans l'anonymat, interpelle les consciences en mesure de redorer son blason, l'aider à sortir de l'ornière et retrouver par la suite la place qui lui sied au niveau du gotha du football national. Le temps est venu d'accourir au secours du doyen ne pouvant sans grands remèdes faire face à ce profond coma.