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Etranges silences
Publié dans El Watan le 17 - 01 - 2006


Y a-t-il encore un Etat et de véritables partis politiques ? La question mérite d'être posée après les propos du criminel Madani Mezrag, chef de l'Armée islamique du salut (AIS), qui reconnaît avoir tué de ses propres mains des Algériens innocents. Au lieu d'exprimer des regrets, il s'est mis au contraire à faire l'apologie de ses crimes. Incroyable mais vrai. C'est lui-même qui l'avoue sans contrainte aucune. Dans un pays qui se respecte, qui a quelques considérations pour ses concitoyens victimes du terrorisme le plus barbare de l'histoire de l'humanité, cet individu aurait dû être arrêté immédiatement pour être jugé car il ne faut pas oublier que la loi sur la concorde civile ne s'applique pas aux terroristes qui ont tué des personnes. On est, d'ailleurs, étonné que ce criminel n'ait jamais été inquiété et se permet même de se balader à travers tout le territoire national en multipliant les déclarations provocantes. Or, étrangement, les pouvoirs publics n'ont pas réagi. Même les partis démocratiques, logiquement les premiers à monter au créneau, sont restés muets. Difficile à comprendre une telle paralysie générale. Dans un pays qui a remporté haut la main et par ses seuls moyens la guerre contre le terrorisme islamiste, les propos de Madani Mezrag auraient dû soulever un tollé général. Apparemment, cet assassin est assuré de l'impunité, sinon il n'aurait jamais osé. Il se croit peut-être faisant partie du cercle présidentiel, parce qu'il a assisté à des meetings du président Abdelaziz Bouteflika lors de la campagne sur la charte pour la réconciliation nationale et qu'à ce titre il peut tout se permettre. Imaginons un peu des nazis de la Seconde Guerre mondiale revendiquant fièrement à Berlin ou Bonn l'assassinat d'innocents. Le général Aussaresses a été renié par sa propre famille parce qu'il a avoué avoir tué personnellement des patriotes algériens. L'ancien chef de bande de la région de Jijel ignore sans doute que si le pouvoir algérien lui a accordé injustement le pardon, il n'est pas pour autant absous de ses crimes et que son dossier pourrait être ouvert à tout moment, sans oublier que s'il lui arrive d'être dans un pays démocratique, il risque d'être traduit en justice pour crimes contre l'humanité. Pour l'instant, il se pavane librement et goûte au fruit de ses rackets alors qu'un moudjahid devenu ensuite chef de patriotes dans la région de Souk Ahras a été condamné à 20 ans de prison pour avoir exécuté un ancien « émir » qui le menaçait de mort. Ainsi va l'Algérie.

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