Les conseillers techniques, ces fonctionnaires qui assurent le suivi des opérations électorales, entre autres, depuis plus de dix années, sont dans l'expectative, malgré l'existence du décret exécutif n° 96-61 du 28 janvier 1996 relatif à la création d'un emploi de conseiller technique auprès du wali ou du président de l'assemblée communale. « Nous avons commencé notre tâche qui consiste en le suivi des opérations électorales, une année avant la promulgation du décret précité, précisément les mois de mai et de juin 1995, expliquent-ils inquiets, et depuis que nous exerçons cette fonction et d'autres tâches qui nous ont été confiées, nous avons acquis une grande expérience au sein des collectivités locales. » Cependant, malgré leur loyauté et les conditions difficiles liées à la conjoncture de l'époque (dix opérations électorales), ces fonctionnaires ne sont pas encore situés sur leur situation administrative. « Depuis notre recrutement, notre situation administrative n'a pas été régularisée d'une façon définitive, conformément à la réglementation en vigueur régie par la fonction publique. Elle reste ambiguë, ce qui nous empêche de progresser et de faire carrière », clament-ils, décontenancés. Forts par les textes de lois, ils réclament les dispositions de leur nomination dans le poste qui équivaut en catégorie, section et indice à celui d'administrateur. Dans une lettre transmise au président de la République, ils affirment fonder un grand espoir en le chef de l'Etat.