Le doyen des clubs sétifiens, qui n'a récolté qu'un petit point en six journées de championnat (division nationale amateurs), végète dans les profondeurs du classement. La DNA, une division qui ne sied pas, faut-il le rappeler, au statut et à l'histoire d'un tel vivier ayant enfanté de nombreuses générations de grands et talentueux footballeurs. La dernière défaite à domicile des Grenats face à la formation de Aïn Fakroun sonne le glas pour l'USMS qui mérite mieux. Le vieux club de la capitale des Hauts-Plateaux qui devra effectuer trois périlleux déplacements lors des quatre prochaines rencontres risque de toucher le fond de l'abîme. Cette situation inquiète les fans qui tirent la sonnette d'alarme : «Pour les gens qui ne le savent pas, l'USMS est non seulement la mémoire du football sétifien, mais aussi cette grande école qui a loyalement servi le football algérien qui ne peut aussi facilement tourner le dos à une telle institution. Celle-ci a été massacrée (le mot n'est pas assez fort) par les pseudo-présidents et dirigeants de ces dernières années, les premiers responsables de ses malheurs. Au lieu de faire l'effort nécessaire pour le maintenir en Ligue 2, les nouveaux venus ont tout fait pour envoyer le club au purgatoire. Les autorités locales qui ont de tout temps aidé et soutenu l'USMS sont interpellées pour sauver ce qui reste à sauver», diront, non sans colère, des supporters qui se sont approchés de nos bureaux.