Les deux cancérologues réaffectés au CAC de Blida, en juin dernier, n'ont toujours pas été remplacés par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. Rappelons que ces spécialistes en poste depuis 2010 à l'hôpital de Chorfa, dans la commune de Chlef, avaient été mutés par ce même ministère sans procéder à leur remplacement ni se soucier du sort des cancéreux de la région. Du coup, les malades pris en charge par ces praticiens se retrouvent abandonnés à leur triste sort sans aucune assistance médicale au niveau local. Ils doivent désormais se rendre jusqu'au centre anti cancer de Blida pour pouvoir bénéficier d'un rendez-vous ou de soins spécialisés, non sans difficultés d'ailleurs. Par conséquent, les personnes atteintes de cette maladie grave lancent un SOS au ministère de la Santé pour combler les postes vacants en oncologie, d'autant plus, estiment-ils, que le nombre de cancéreux dans la wilaya ne cesse d'augmenter au fil des ans. Il faut signaler que les deux cancérologues affectés dernièrement à Blida avaient créé un réseau de diagnostic et de soins à Chlef, reposant sur les trois structures de santé publique, à savoir la polyclinique de Chorfa pour les consultations, l'hôpital de la même localité pour l'achat et la fourniture des médicaments nécessaires et celui de Sobha pour l'admission et le suivi médical des malades sur place. Ce réseau assurait également l'orientation et l'assistance des cas graves nécessitant des séances de chimiothérapie et de radiothérapie dans les établissements spécialisés de la capitale.