Depuis l'entrée en vigueur, en mars de l'année dernière, de la nouvelle loi portant code de la route, les services de la sûreté de la wilaya de Tizi Ouzou ont dressé 21 620 contraventions, selon le bilan présenté par la sûreté de wilaya. Durant la même période, ce sont 2279 retraits de permis qui ont été effectués par les agents de la police, « et une commission de wilaya, chargée de statuer sur ces infractions, fixera les suites qui leur seront réservées », avait précisé le chef de sûreté de wilaya dans son exposé présenté à la presse. Ainsi donc, la mise en œuvre du nouveau code de la route semble avoir donné ses fruits en 2005, à la lumière de la forte baisse du nombre d'accidents de la circulation comparativement à l'année 2004. Le nombre d'accidents enregistrés par ce même corps de sécurité est de 470, dont 21 collusions meurtrières (ayant occasionné 23 décès) avec 475 blessés. Un chiffre en baisse significative relativement à 2004, où près de 800 accidents ont été signalés. Quant aux accidents corporels, ils sont au nombre de 370. Assurant que le travail de répression et de sensibilisation doit être continu, le premier responsable de la police de Tizi Ouzou a souligné que « le gros de ces accidents s'est produit à l'entrée ou à la sortie des espaces urbains et le facteur humain est souvent à l'origine de ces drames, notamment la conduite en état d'ivresse et l'irrespect du code de la route ». Mais si l'espace urbain est épargné par les sinistres routiers, le problème se posant aux automobilistes et usagers à Tizi Ouzou reste entier avec des artères continuellement engorgées, des espaces de stationnement introuvables et files d'attentes interminables pour entrer ou sortir du centre-ville, à telle enseigne que les services de police en charge de la gestion routière, mais aussi partie prenante de la commission de wilaya, ont suggéré « la mise en place d'un nouveau plan de la circulation, accompagné notamment de la délocalisation de la gare routière et celles suburbaines de taxis et fourgons et la création de parkings, comme l'une des solutions pour désengorger les artères et boulevards de la ville », selon les déclarations du commissaire divisionnaire de Tizi Ouzou, précisant que les services de sécurité « ne peuvent que formuler des propositions et non décider ».