Le patrimoine communal conserne divers biens et exploitations agricoles éparpillés en divers endroits du pays et même à l'étranger, en France notamment. La gestion approximative du patrimoine communal immobilier de la ville de Sidi Bel Abbès, durant plusieurs décennies, a incontestablement privé les caisses de la collectivité « d'un apport financier non négligeable qui aurait bien pu servir au financement d'un certain nombre d'actions de développement au profit de la cité », reconnaissent aujourd'hui des élus, toutes tendances confondues. Particulièrement pour ce qui est des biens anciennement rattachés à la municipalité et qui devront être, au fur et à mesure, « intégralement restitués à la collectivité », promet-on au niveau de l'APC. A ce propos, l'on apprend que le dossier relatif à la restitution du patrimoine immobilier communal de Sidi Bel Abbès sera confié prochainement à un expert géomètre pour étude et évaluation. C'est, d'ailleurs, ce qu'a indiqué le vice président de l'APC, M Guendil, pour qui « une telle option est dictée par des impératifs de mise à jour de la consistance physique des biens immobiliers de la commune », tout en précisant que « lesdits biens sont constitués en grande partie de 21 fermes agricoles qui avaient été affiliées en 1972 au fonds national de la révolution agraire, avant d'être réparties en plusieurs exploitations individuelles et collectives (EAI, EAC) ». Nature juridique des biens Ces fermes, d'une superficie variant entre 60 et 300 hectares chacune, sont situées dans les communes de Aïn Trid, Sidi Daho, Tenira, Lamtar et Telagh. Une série de contacts devait être initiée avec les responsables des Services agricoles (DSA) pour débattre précisément de la nature juridique des biens immobiliers précités et des modalités d'application du dispositif de récupération du patrimoine agricole. Par ailleurs, la procédure de réappropriation du patrimoine immobilier communal devrait, éventuellement, toucher un centre de vacances situé dans la localité de Terni (Tlemcen) et, ultérieurement, divers autres biens et exploitations agricoles éparpillés en divers endroits du pays et même à l'étranger, en France notamment. La mise à jour de la consistance physique de ces biens constitue, affirme M Guendil, la phase préliminaire de la procédure de récupération des propriétés communales, ce qui permettra, ajoute t-il, « de localiser et délimiter les superficies foncières et d'évaluer leur valeur vénale ».