Désigné par les actionnaires de la société au poste de PDG de la société, Djebbari Youssef redevient l'homme fort de ce club d'El Hamri, qu'il quitta par la petite porte en 2008 à la suite d'une historique de relégation. Fraîchement élu, Djebbari met en relief ses projets au cours d'un point de presse. «J'étais en quelque sorte forcé à prendre les rênes du club, car la situation dans laquelle se trouve l'équipe fanion n'encourage personne à prendre ce risque. Voyant que le poste était vacant suite à la démission de Abdelilah, j'ai décidé de prendre mes responsabilités et assurer ce poste de PDG», dira-t-il, avant d'ajouter : «Je pense que la tâche est extrêmement compliquée vu le classement de l'équipe et ses performances. Je dois établir deux programmes de travail, celui qui consiste à mettre les moyens logistiques et financiers pour sauver le club qui, à mon avis, a déjà un pied dans l'antichambre de l'élite, et ouvrir le capital social du club. Pour cela, je dois avoir toutes les pièces justificatives entre les mains afin de permettre aux personnes qui vont se pencher sur ce dossier d'ouvrir le capital social dans les plus brefs délais.» Pour ce qui est du plan d'action afin d'améliorer les résultats de l'équipe classée actuellement avant-dernière avec seulement cinq unités au compteur, Djebbari comptait tout d'abord sensibiliser les joueurs durant une réunion qu'il devait tenir hier en fin d'après-midi. «Le problème est d'ordre psychologique. Je trouve qu'il n'y a pas d'âme dans ce groupe. Il faut travailler sur ce plan avant de juger les capacités techniques de cette équipe. Il est clair qu'un renfort doit s'opérer dès l'ouverture du marché des transferts de l'hiver.» Djebbari n'a pas voulu évoquer le sort de l'actuel staff technique composé de Henkouche et Laoufi, alors que ses proches collaborateurs évoquent le retour de Chérif El Ouazzani Si Tahar. Par ailleurs, Mohamed Behadj qui a été désigné au poste de vice-président, vient de se retirer des affaires du club suite aux conseils de quelques membres de sa famille. L'actionnaire majoritaire du club se sentait également indésirable par quelques cadres de l'équipe qui ont préféré travailler sous les ordres de Djebbari. Ces éléments ont été servis selon leur gré.