Les Verts sont en progrès par rapport aux premières sorties effectuées sous la direction de Vahid Halilhodzic. Au-delà du succès, même étriqué (1-0), il y a un léger mieux dans la prestation de la sélection nationale. Comparativement à la dernière sortie face à la République de Centrafrique — victoire des Verts 2-0 le 10 octobre dernier —, les camarades de Medhi Lacen ont confirmé l'amélioration de leur rendement par rapport à l'avant-prise de fonction du Bosnien. Le match de Blida l'atteste. Dans le domaine de la conservation du ballon, les Algériens ont affiché un net progrès par rapport au rendez-vous contre la Centrafrique. Le 10 octobre dernier, le compteur des Verts au chapitre conservation du ballon s'est arrêté au total de 228 passes. Vendredi, face au voisin tunisien, l'équipe d'Algérie a conservé le ballon à hauteur de 363 passes. Il y a eu une amélioration de l'ordre de 135 passes. Sur ce point précis, les coéquipiers de Soudani se hissent presque à la hauteur de la Côte d'Ivoire, qui demeure une référence en la matière sur le continent. La marge de progression des Verts est donc évidente. Les férus de statistiques le confirmeront. A noter qu'en matière de conservation du ballon dans les deux périodes, la tendance s'est inversée. Contre la Centrafrique, les Algériens ont effectué 125 passes en première période, contre 103 en seconde. Vendredi, au stade Mustapha Tchaker, les coéquipiers de Nadir Belhadj ont plus monopolisé le ballon en seconde mi-temps (208 passes), alors qu'en première période, la conservation du ballon était de l'ordre de 155 passes. Dans le premier half, les partenaires du capitaine Antar Yahia ont conservé le ballon dans leur camp à 87 reprises, contre 68 dans le camp adverse. En seconde mi-temps, ils ont fait mieux puisqu'ils ont contrôlé le cuir 84 fois dans leur camp et 124 dans la moitié de terrain de la Tunisie. Ce sont des chiffres qui montrent clairement la propension des Verts à jouer et attaquer haut. Dans le domaine de la récupération du ballon, les Verts ont fait un peu moins que face à la Centrafrique, qualité de l'adversaire oblige. Devant les joueurs de Jules Acorsi (Centrafrique), ceux de Vahid Halilhodzic ont récupéré 84 ballons. Contre les Tunisiens de Sami Trabelsi, les joueurs algériens ont intercepté 78 ballons, 36 en première mi-temps et 42 après la pause. Avant la pause, les Verts ont récupéré 23 ballons dans leur camp et 13 dans celui des Tunisiens. De retour sur le terrain, ils ont légèrement amélioré leur rendement avec 25 ballons interceptés dans leur périmètre et 17 dans celui des hôtes. Devant la Centrafrique, les Verts ont récupéré, en première mi-temps, 35 ballons dans leur camp et 16 dans celui des visiteurs. En deuxième mi-temps, le chiffre est tombé à hauteur de 16 ballons récupérés dans le camp algérien et 13 dans celui de la Centrafrique. Vahid Halilhodzic peut être satisfait de la progression de ses joueurs dans les deux domaines (conservation-récupération du ballon) par rapport aux matches précédents. Toutefois, s'il demeure un domaine où les Algériens ont encore des progrès à faire, c'est sans conteste dans le domaine des tirs vers le but. Ici, la moisson est très faible. En effet, vendredi, les Verts ont tiré 9 fois en direction de la cage du keeper tunisien. Il y a eu 5 tirs cadrés, avec un but (Boudebouz), contre 4 non cadrés. L'équipe nationale a encore des progrès à faire dans ce domaine. Au chapitre occasions de but, les joueurs algériens alignés par Vahid Halilhodzic se sont procurés 9 opportunités de scorer. 5 en première période et 4 en seconde. C'est à peu près le même équilibre relevé au niveau des attaques avec 10 attaques côté droit et 9 côté gauche. Face à la Tunisie, les Algériens ont réalisé à plusieurs reprises la passe à 10. Un exercice très prisé par les équipes qui monopolisent bien le ballon. Il y a même eu deux ou trois séquences de passes à 15. Sans surprise, c'est Khaled Lemmouchia qui a récupéré le plus de ballons (16). Il était parfaitement dans son rôle. Le match de demain (mardi) face aux Lions Indomptables du Cameroun, sera un test grandeur nature.