Contre toute attente, il existe un service médical public qui fait l'unanimité auprès du corps médical et des patients de la ville de Ouargla. Il s'agit de la maison du diabétique créée en 2000 et qui n'a cessé de rendre service aux malades qui y trouvent des soins spécialisés. Cette structure sanitaire se charge du suivi de quelque 2000 malades adultes atteints du diabète de type 2. Des cas compliqués au dépistage systématique, le déroulement d'une journée type est fait de soins consacrés au malades souffrant du pied du diabétique, du dépistage de la rétinopathie diabétique à la consultation classique pour les différentes complications micro ou macro-angiopathiques du diabète. Selon le Dr Bensaci, chef du service de la maison du diabétique, outre les malades qui consultent en ambulatoire, la maison compte une affluence quotidienne d'une quinzaine de personnes soufrant du pied du diabétique en nette recrudescence à Ouargla. D'où le soin particulier donné à l'aspect éducation du malade qui se fait mensuellement pour des groupes d'une cinquantaine de malades. Des séances d'hygiène alimentaire et de vie animées par un éducateur spécialisé de Ghardaïa. Le Dr Bensaci estime que la tache de la maison du diabétique va au-delà des soins particuliers aux malades chroniques pour englober les membres de leurs familles, en tant que candidats potentiels mais aussi l'ensemble de la population à risque vu les mœurs de sédentarité et de mauvaise alimentation qui tendent à se généraliser. Selon lui, le dépistage devrait toucher six catégories de la population à savoir, les personnes âgées de plus de 35 ans, celles en surcharge pondérale, celles atteintes d'hypertension artérielle ou de troubles du métabolisme, les parents ou proches de diabétiques et les mamans dont le poids du bébé a dépassé les 3,5kg. Reste à souligner que la maison du diabétique exploite depuis une année un rétinopraghe sans dilatation préalable qui permet d'effectuer des examens du fond d'œil rapides et nombreux sans attente de dilatation.