Il n'y a qu'à passer près des plus importants bidonvilles de la wilaya comme celui de «Cheklaoua» sur le troisième boulevard périphérique à hauteur du cimetière américain, «Dubaï» dans la commune de Sid El Chami, «le virage» à Ain El beida, «Coca» dans le secteur urbain Bouamama sur la route de la corniche supérieure, pour ne citer que ceux-là, pour voir que les bidonvilles sont en extension continue. L'existence d'une mafia des bidonvilles à Oran n'est plus une réalité que les autorités locales tentent de cacher comme elles l'ont fait depuis des années puisque le premier responsable de la wilaya vient de déclarer son existence. En fait, le wali d'Oran a annoncé, lors d'une de ses sorties d'inspection dans les daïras de la wilaya, «qu'une commission sécuritaire chargée de lutter contre cette mafia et de mettre hors d'état de nuire ses membres sera bientôt installée». Les membres de cette commission ont également pour mission de procéder à la démolition de toute nouvelle construction illicite que ce soit dans les bidonvilles existant ou ailleurs. «Nous devons éradiquer la ceinture de misère qui encercle Oran», a réitéré le wali. Toutefois, la ceinture de misère a pris des proportions importantes. Le nombre des baraques dans les bidonvilles et les familles y résidant a doublé par rapport à celui dont prend compte la wilaya. Il n'y a qu'à passer près des plus importants bidonvilles de la wilaya comme celui de «Cheklaoua» sur le troisième boulevard périphérique à hauteur du cimetière américain, «Dubaï» dans la commune de Sid El Chami, «le virage» à Aïn El Beïda, «Coca» dans le secteur urbain Bouamama sur la route de la corniche supérieure, pour ne citer que ceux-là, pour voir que les bidonvilles sont en extension continue. Une extension qui se déroule sous les yeux de tous. Il faut dire que cette mafia s'est enrichie: les cabanes sont cédées entre 5 et 10 millions de cts. Le prix peut hausser à l'annonce des opérations de relogements. S'agissant des victimes de cette mafia, ils sont généralement des habitants de wilayas limitrophes dont des parents où amis ont réussi à bénéficier d'un logement social à Oran après avoir logé dans un de ces bidonvilles. Ces victimes ne savent pas que ce temps est révolu et que le recensement des habitants des bidonvilles a été arrêté en 2007 et que toute personne installée après cette année là ne pourra bénéficier d'un logement à Oran.