Dans la ville de Aïn El Hammam ou sur les routes, les visiteurs découvrent avec tristesse le saccage des panneaux de signalisation. Certaines plaques sont complètement recouvertes de peinture ou de goudron alors que d'autres portent toutes sortes de gribouillages. Les chiffres indiquant les distances sont souvent retouchés avec de la peinture. Par endroits, ce sont carrément des affiches émanant de partis politiques qui prennent la place de l'indication initiale. Le plus grave est, sans doute, l'arrachage des panneaux indicateurs, mettant les automobilistes dans l'embarras. Un panneau de stop arraché représente un danger certain pour les automobilistes étrangers qui, au lieu de céder le passage à l'intersection, réclameront, plutôt une priorité à droite. Moins grave, peut être, mais néanmoins condamnable, la destruction de luminaires n'en est pas moins onéreuse pour les APC, contrainte de puiser dans leur budget pour réparer la casse. A Ath Bouyoucef et Ain El Hammam, certains tronçons de la RN 71 demeurent dans le noir alors que tous les lampadaires ont été réparés récemment.