La sensibilisation sur cette pathologie lourde, a surtout visé les enfants, avec des méthodes ludiques et autres contes. Grand moments de convivialité et d'échanges ce samedi au palais de la culture Malek Haddad, où l'association Nahla a planté un décor de circonstance pour marquer la clôture de la semaine mondiale du diabète. Organisée en collaboration avec l'établissement hospitalier spécialisé Mentouri (plus connu sous le nom de polyclinique Boumerzoug), cette journée articulée autour de la thématique de la prévention et du dépistage précoce du diabète, s'est appuyée tout naturellement sur des actions visant à éduquer le public à travers une myriade d'activités d'ateliers dont deux, spécialement consacré aux enfants, avaient un caractère ludique pour mieux faire passer, explique la présidente de Nahla, des messages visant à imprégner les enfants diabétiques des comportements et réflexes à avoir en toutes circonstances, notamment en matière de prévention des hypoglycémies, dira dans son intervention le Dr Mehdi Benabid, éducateur par le laboratoire Lilly. Les enfants ont également bénéficié d'ateliers de dessin, de coloriage et de contes. Souhaitée par les parents et plébiscitée par les enfants, lesquels n'ont pas manqué de le faire savoir, cette journée a été aussi marquée par l'afflux massif de la gente féminine auprès des différents stands dressés pour aborder les thèmes arrêtés par les organisateurs. Stylos et calepins à la main, elles étaient sur toutes les lignes de front pour avoir des réponses à leurs interrogations: «Peut-on prévenir le diabète ? «Quels sont les signes précurseurs de la maladie, et en particulier chez les plus petits ?» «Quelles en sont les complications ?» «Qu'est-ce qu'un pied diabétique ?» et «Comment on peut discerner une atteinte oculaire simple d'une rétinopathie diabétique, pathologie pouvant aboutir à la cécité si elle n'est pas sérieusement prise en charge». Il était même possible, au niveau de l'un de ces stands mis en place, de pouvoir bénéficier en toute discrétion d'une écoute individuelle. Ouarda Bensegni, la maîtresse de cérémonie, s'est déclarée particulièrement satisfaite de cette dernière prestation, sachant par expérience la réticence des visiteurs à poser certaines questions en présence d'un tiers.