Le même scénario du boulevard Rouibah Hocine est entrain de se reproduire sur la route desservant le quartier de Haddada, à l'ouest de la ville de Jijel. La route se dégrade de jour en jour vu le nombre croissant de gros camions et semi-remorques qui l'empruntent chaque jour, suite à l'interdiction du passage des poids-lourds par le centre-ville. Le boulevard Rouibah Hocine garde jusqu'à ce jour les stigmates des dégradations causées le passage des poids lourds, et caractérisés notamment par des crevasses et des décollements du revêtement bitumineux. L'ouverture de la voie de contournement de la ville de Jijel a eu raison de la route de Haddada, puisque les différents véhicules de gros tonnages bifurquent par ce quartier en arrivant au rond-point situé au sud de la cité du 18 Février, communément appelé Eketé, du nom d'une société grecque qui a réalisé ses logements. Les habitants espèrent une réaction des autorités concernées pour interdire cette voie aux gros engins.