Près de 250 employés, travaillant pour le compte de la chaîne de restauration Quick, se sont retrouvés au chômage après la fermeture des trois restaurants qui les employaient. D'après les travailleurs, il serait question d'un licenciement abusif. «Nous n'avons été destinataires d'aucun préavis de licenciement, et nous n'avons pas perçu nos indemnités de licenciement ou celle ayant trait au solde de tout compte», déplorent les travailleurs licenciés, qui se sont déplacés à notre rédaction. Et de poursuivre : «La fermeture des restaurants s'est faite progressivement, en commençant par celui qui se trouve à la rue Ben M'hidi, ensuite celui de Sidi Yahia et enfin le restaurant de l'aéroport Houari Boumediène». Selon les travailleurs, les causes de ce licenciement massif restent pour l'instant inconnues ; les concernés n'ont été informés de cette mesure qu'une fois la décision prise. «Nous avons été confortés dans notre démarche de revendication par l'inspection du travail qui a déclenché une procédure en vue de régler notre problème, mais il s'avère que l'inspection est confrontée à la non disponibilité de l'adresse de la franchise», assurent des employés. Aussi, les travailleurs de Quick affirment que les gestionnaires de l'aéroport Houari Boumediène ont intenté un procès au restaurateur pour non-respect des obligations conventionnelles entre les deux parties.