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Instantané : Le talon d'Achille de l'artisan
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Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2011

Le Salon national de la céramique et du verre, qui se tient jusqu'au 23 novembre à Riad El Feth, réunit une cinquantaine d'artisans venus exposer leurs chefs-d'œuvre dont le doigté renseigne sur la belle ouvrage. A cette occasion, le responsable de la Chambre d'artisanat et des métiers de la wilaya d'Alger a saisi l'occasion pour annoncer que les artisans seront désormais exonérés d'impôts à vie. Ce qui n'est pas le cas actuellement, car la corporation d'artisans a été déjà destinataire des avis de l'IFU (Impôt forfaitaire unique) auquel elle est assujettie, du moins jusqu'à fin 2012. Mais mieux vaut tard que jamais, comme on dit. Soit.
Quand bien même cette politique d'incitation sert à encourager les métiers, et du coup, promouvoir le patrimoine national en ramenant des récipiendaires à opter pour cette catégorie de métiers manuels, la production locale reste très timide. Pourquoi ? La plupart des 420 000 artisans de cette corporation disséminés à travers le pays, sont confrontés à la récurrente question du coût très élevé des inputs entrant dans la confection d'un produit artisanal. Ce qui rend parfois le prix de vente de l'objet inabordable. Les intrants font défaut et il n'est pas aisé, disent les artisans, de pérenniser leur activité qui participe, faut-il souligner, à l'essor du tourisme.
Les hôtes qui s'aventurent à faire une virée dans l'antique Casbah, pour ne citer que ce lieu où, jadis, les artisans étaient disposés en enfilade, retournent la plupart du temps bredouilles, sans pouvoir s'offrir un objet anodin comme souvenir, contrairement dans les villes des pays voisins où le marché de l'art traditionnel fait florès. Chez nous, le céramiste arrête sa production, faute d'émaux et d'engobe ; le vitrailliste se plaint de la non-disponibilité du verre spécifique et de l'absence de remplage (tiges de plomb) ; le dinandier tente de faire contre mauvaise fortune bon cœur en se ravitaillant auprès des collecteurs de feuilles de cuivre usagées, sinon il ferme boutique ; le nattier traditionnel, utilisant le jonc vert (smar), a fini, faute de joncheraie, par troquer son peigne et ses lisses contre le commerce de détail ; les étameurs ont mis la clé sous le paillasson ; l'artisan sur tissu en soie (harrar) a cédé pour laisser place à une activité de produits de toc ; les osiéristes et ferblantiers font partie d'une autre époque au même titre que la besogne de la sparterie qui, pourtant, fait recette sous d'autres cieux…
Mais le département de l'artisanat tranquillise la corporation des métiers traditionnels qu'une série d'études est en cours de réalisation pour connaître les gisements susceptibles de leur fournir la matière première. Parallèlement à cette prospection, on la rassure également, de la mise sur pied d'un institut national de l'artisanat qui verra le jour dans moins de trois ans. Encore faut-il ne pas mettre la charrue avant les bœufs.


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