Les travaux de l'assemblée générale exécutive du Conseil mondial de l'énergie (CME) ont débuté, hier, au Centre des conventions d'Oran, en présence de Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, Pierre Gadonneix, président du CME, Abdelhamid Zerguine, PDG de Sonatrach, Nourredine Boutarfa, PDG de Sonelgaz et président du Comité algérien de l'énergie (CAE), des cadres du secteur et des représentants d'une quarantaine de pays. Oran. De notre envoyé spécial L'Algérie veut «contribuer à sauvegarder l'équilibre climatique de la Terre et préserver les énergies fossiles qui constituent encore aujourd'hui l'essentiel de ses exportations», a déclaré hier M. Yousfi à l'ouverture des travaux de l'assemblée générale du CME. «L'Algérie a l'ambition de devenir un acteur très actif en la matière, notamment dans l'énergie solaire, et nous nous efforçons de mettre tous les moyens dont nous disposons pour y parvenir», a indiqué le ministre. «Nous œuvrons pour que les énergies renouvelables représentent, d'ici 2030, la part la plus importante dans notre ‘mix énergétique'. Nous encourageons les investisseurs nationaux et nos partenaires à investir dans ces projets et les réaliser», a-t-il ajouté. Le programme national consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de 22 000 MW entre 2011 et 2030. A propos du CME, M. Yousfi a estimé que les coûts de l'énergie, à l'avenir, ne peuvent plus être aussi bas que par le passé face aux investissements massifs que le monde est appelé à concrétiser. A l'ouverture des travaux, M. Bourtafa, président du CAE, a déclaré : «Depuis sa création dans les années 1970, le CAE s'est toujours efforcé d'être au diapason de l'action internationale du CME, dont il est l'un des membres. Les travaux du CME et ses recommandations constituent une source d'inspiration précieuse pour la réflexion et l'action de notre comité», avant d'ajouter que l'organisation de la journée sur l'énergie en Algérie illustre les efforts de coopération entrepris. De son côté, le président du CME, M. Gadonneix, a indiqué : «Dans les prochaines années et à moyen terme, la consommation d'énergie va croître dans le monde, principalement parmi les pays émergents. Ceux-ci vont représenter plus de 90% de la croissance de consommation. On pense que d'ici 2050, la consommation d'énergie va doubler dans le monde.» «Il faut trouver des politiques à long terme pour répondre aux incertitudes», a-t-il ajouté.