L'opposition syrienne compte poursuivre Bachar Al Assad auprès de la Cour pénale internationale (CPI). «Pour le jugement des criminels, les dossiers préparés par des ONG des droits de l'homme sont fin prêts», a déclaré, lundi soir, Basma Kodmani, membre du Conseil national syrien, en réponse sur l'éventualité de saisir la CPI quant aux massacres perpétrés par le régime syrien. Depuis le début de la révolte syrienne, en mars, plus de 3500 personnes sont mortes, selon un récent bilan de l'ONU. «Celles du père (Hafez Al Assad, ndlr) ne seront pas oubliées», poursuit-elle. En 1982, le président syrien Hafez Al Assad avait lancé son armée pour mater une rébellion dans la ville de Hama (centre). La répression avait fait entre 20 000 et 50 000 morts.