Ce grand rassemblement de sportifs arabes est organisé selon une périodicité qui varie entre quatre et cinq ans, en fonction de paramètres liés à des situations politiques et socioéconomiques qui prévalent dans le pays organisateur. L'Algérie a accueilli la 10e édition en 2004 à Alger, et la manifestation n'a pas été un succès populaire comme l'avaient escompté les organisateurs à l'époque. Il faut avouer que les Jeux sportifs arabes font face à une rude concurrence de la part d'autres jeux zonaux et continentaux (Jeux africains, méditerranéens et surtout les Jeux olympiques). Ils sont loin d'être une référence dans le domaine sportif. Depuis la première édition organisée par l'Egypte (Alexandrie 1953), ils ont tendance à éprouver des difficultés à capter l'intérêt et l'attention des observateurs. Qualifiés souvent de jeux de seconde zone, ils ont le mérite d'exister et surtout de rassembler des milliers de jeunes sportifs arabes avides d'exploits et de reconnaissance. Sur ce plan, les comités nationaux olympiques ont un grand rôle à jouer pour la promotion de ces joutes. Cela commence d'abord par la sélection et la participation des meilleurs athlètes, eux seuls capables de valoriser cette manifestation sportive. Les responsables du sport algérien, plus particulièrement les dirigeants des fédérations, misent beaucoup sur Doha 2011 pour dégager la future élite qui représentera le sport algérien lors des grands rendez-vous programmés en 2012. Les fédérations, dont les disciplines sont engagées aux Jeux de Doha, fondent de grands espoirs sur leurs sportifs. L'Algérie a les moyens de ses ambitions. La première et plus importante consiste, à l'avenir, à déloger l'Egypte de la première place au classement général (toutes éditions confondues). Participer pour participer n'est plus de mise au niveau de la tutelle qui, selon ses responsables, a mis tous les moyens pour faire des Jeux de Doha une réussite, comme le souhaitent tous ceux qui rêvent de voir plus souvent les athlètes algériens sur le podium. Les Algériens relèveront-ils le défi à Doha ?