Les autorités locales de la petite commune de Baba Hassan devraient certainement retrousser les manches pour offrir un meilleur cadre de vie aux habitants de la cité AADL. Livrée en 2007, la cité AADL de Baba Hassan, sur les hauteurs d'Alger, n'offre aucun cadre de vie à ses nombreux habitants nouvellement installés dans leurs appartements. La cité, située aux confins de la commune, limitrophe de celle de Douéra, est totalement abandonnée par les autorités locales censées fournir les meilleures conditions aux citoyens. Ainsi, pour rejoindre la cité à partir du centre-ville de Baba Hassan, il n'existe aucun moyen de transport. Les bus privés ne s'aventurent nullement dans cette cité à cause de l'impraticabilité des routes. Les 10 000 citoyens qui résident dans la cité AADL sont astreints, quotidiennement, à une trotte pédestre d'au moins 3 kilomètres pour rejoindre le premier arrêt de bus. Ce n'est pas tout. Le semblant de chemin qui mène au centre-ville est totalement escarpé et représente un danger réel pour les enfants et les personnes âgées. Les moins jeunes trouvent toujours un pied d'appui pour s'en sortir, mais tout le monde aimerait bien que les responsables de la commune se penchent sur ce problème qui ne demande pas en fait de gros efforts, juste un peu d'attention qui fera grand plaisir aux habitants. Imaginons un instant que ces 10 000 habitants (peut être plus) ne trouvent même pas de voie d'accès à leurs habitations, surtout pendant les jours de pluie, pour avoir une idée sur les problèmes quotidiens vécus par les résidants. Ce que les riverains appellent communément la route de la SNTA, seule issue d'entrée à la cité AADL, est totalement délabrée, pleine de grosses crevasses, boueuses, présentant par certains endroits un danger réel. Cela se passe à quelques encablures du siège de l'APC. La route, considérée comme voie de communication, n'est pas au centre d'intérêt des responsables locaux, alors qu'elle demeure une grande inquiétude pour les habitants de la cité en question. Les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville ont détérioré encore plus cet accès qui a contraint plusieurs automobilistes à ne pas s'aventurer sur cette route, préférant faire le chemin à pied. Mais jusqu'à quand ? Les différentes réclamations des habitants sont restées vaines. Sur un autre volet, il est utile de signaler qu'il n'existe ni école, ni collège, encore moins un centre de santé, une poste, ou toute autre infrastructure à même d'être au service des citoyens. Le téléphone, par exemple, demeure une autre interrogation puisque les services concernés ont procédé à de grands travaux de connexion et d'installation, mais ont disparu par la suite dans la nature sans que les citoyens bénéficient d'une ligne téléphonique. L'odeur des détritus calcinés, voilà un autre gros problème dont souffrent les habitants ne s'expliquant pas pourquoi on utilise ce procédé qui empoisonne la vie des citoyens. Il est temps que les responsables communaux se penchent sur le problème de cette cité qui a déjà perdu de sa splendeur, même si en parallèle les habitants se sont plus ou moins organisés pour sauvegarder l'essentiel.