Ath-Ali, Ibelkissen et Tinsouine sont des hameaux de Cheurfa n'Bahloul dans la commune d'Azazga. A environ sept km du chef-lieu de commune, les hameaux d'Ath-Ali, de Tinsouine et d'Ibelkissen semblent encore plus éloignés du fait de l'impraticabilité de la route à des années -lumière du développement. La population du village d'Ath-Ali se plaint d'abord et avant tout du manque d'eau potable. Selon l'un des responsables du comité de village ayant pris attache avec bureau de notre journal à Tizi Ouzou, M. Allouache Abdallah : «Le hameau ne reçoit l'eau que durant deux heures par jour et cela quand lors de ce tour l'eau est au rendez-vous ! Il est arrivé que le hameau reste parfois une semaine entière sans eau et alors les gens se débrouillent comme ils peuvent en achetant par exemple des citernes d'eau.» Puis M. Allouache d'ajouter «plus encore que l'eau et sans doute ce qui fait mal à tout un chacun c'est que les écoles primaires sont tout de même assez éloignées. Les enfants sont ainsi obligés de parcourir jusqu'à six ou sept km à pied pour rejoindre l'école à Tinkicht ou encore à Fliki quand ce n'est pas Azazga ville!». Et notre vis-à-vis d'affirmer également que «le ramassage scolaire n'existe pas et les habitants des hameaux interpellent de ce fait les autorités compétentes pour qu'elles se penchent sur le problème!». M.Allouache soulève le problème d'assainissement qui a enfin trouvé son épilogue pour le hameau d'Ath-Ali «L'APC nous a donné des matériaux et le village va s'atteler à la réalisation!» Il reste cependant le problème des structures sanitaires. Les hameaux ne possèdent ni unité de soins ni centre de santé «pour la moindre injection il faut se déplacer sur Cheurfa ou sur Azazga soit respectivement six ou sept km!» Enfin, le comité de village du hameau soulève le problème du manque d'éclairage public «avec deux ou trois lampadaires, le problème pourrait être réglé!» Les hameaux de la région sis dans un cadre enchanteur sont à la recherche d'un plus dans leur quotidienneté, l'eau potable, la route, l'école ou le ramassage scolaire et une unité de soins suffisent à les rendre heureux. Les pouvoirs publics sont ici interpellés pour venir en aide à ces populations laborieuses.