A la suite d'un arrêt rendu samedi par la cour de Saïda, le correspondant du quotidien en langue nationale, El Khabar, a été condamné à un an de prison ferme et conduit à la maison de rééducation de Aïn Sefra, où il devrait purger sa peine, à partir de dimanche dernier. Le verdict prononcé à l'encontre de H. Larabi est tombé à l'issue d'un procès qui oppose, depuis plus d'une année, ce confrère à la wilaya de Naâma et à l'association El Afrah qui active au niveau de cette localité, au sujet d'un article que le premier cité a publié pendant qu'il exerçait dans cette localité et portant sur l'usage d'un terrain destiné à la construction de Dar Errahma. S'étant installé depuis à El Bayadh, H. Larabi est poursuivi pour le chef d'inculpation de propos diffamatoires dans au moins six autres affaires au niveau du parquet et pour lesquelles il comparaît régulièrement. Outre le chef de cabinet de la wilaya et un secrétaire de ce même cabinet, H. L. est opposé au délégué à la sécurité. Celui-ci lui reproche d'avoir tenu des déclarations qu'il aurait faites avant d'être investi de ses fonctions. A la suite de ces faits, le correspondant d'El Khabar et deux autres confrères ont fait l'objet d'interdiction d'accès à la wilaya. Ce collectif devait, par la suite, ester en justice le chef de l'exécutif pour ce qui est considéré comme une atteinte au droit d'informer et à celui de citoyen tout court, sachant que cette enceinte entoure également le siège de l'APW. Cette affaire, qui tranche par sa singularité, et qui, en son temps, avait laissé perplexe plus d'un, en défrayant la chronique locale, semble être à l'origine des procès en cascade intentés contre la presse à El Bayadh. Une cellule de crise a été mise en place au niveau du chef-lieu de la wilaya par l'association des correspondants de presse.