Le programme de développement communautaire escompte l'amélioration des conditions de vie des communautés démunies par leur mise à contribution aux différents stades de réalisation de projets. Avec un objectif déclaré visant la réalisation d'infrastructures sociales de base, cibler et recenser les besoins des populations défavorisées, l'agence nationale de développement social (ADS) vient d'adopter un programme de développement communautaire avec une enveloppe financière de 4 millions de dinars. Destiné à lutter contre la pauvreté, l'exclusion et la marginalisation sociale, le programme de développement communautaire escompte l'amélioration des conditions de vie des communautés démunies par leur mise à contribution aux différents stades de réalisation de projets socio-économiques conçus pour répondre à leurs besoins prioritaires. Les besoins prioritaires, telles sont les maîtres mots des programmes initiés et financés par des subventions de l'ADS qui organise les 28 et 29 novembre 2011, à Ouargla, un séminaire régional sous le thème du développement solidaire. La rencontre enregistre la participation de sept wilayas que sont Biskra, El-Oued, Illizi, Tamanrasset, Ghardaïa, Laghouat, et Ouargla qui ont dépêché des délégations constituées de représentants des APC et des associations de solidarité de proximité. Quatre ateliers ont été constitués hier pour faire «le bilan de 14 ans d'action sociale», «l'évolution du cadre organisationnel et juridique», «le financement des projets» et «la stratégie d'évolution vers un développement solidaire». Le directeur régional de l'ADS a d'ailleurs souligné la réalisation de 1454 infrastructures sociales de base depuis 1997, une opération qui a touché près de 3 millions d'habitants au niveau de 752 communes sur les nombre général de 1541. D'autre part, le nombre de projets notifiés par l'ADS s'élève à 1339 projets au niveau national, mobilisant une enveloppe financière de 5 millions de dinars. Le programme à venir consiste en la réalisation d'infrastructures sociales de base, identifiées par les populations via des cellules de proximité constituées d'un médecin, d'un sociologue, d'un psychologue et d'une assistante sociale avec pour mission de repérer les territoires et poches de pauvreté, recenser les besoins des plus démunis, proposer des actions de développement local et accompagner les populations dans leur réalisation. Il est à souligner que le type de projets à venir, notamment dans les zones sahariennes défavorisées, englobe des besoins de base tels que des structures locales de santé, écoles et centres d'enseignement et d'apprentissage, l'adduction en eau potable et en réseau d'assainissement, l'électrification rurale et le désenclavement des régions isolées. L'autre volet à financer cible des infrastructures productives de proximité qui seront, elles, dotées en petits équipements, instruments et outillages avec un souci majeur de faciliter l'accès des petits agriculteurs constitués en coopératives à des moyens d'irrigation économe en eau, la construction de hangars de stockage pour les petits exploitants. Le déroulement du programme initié par l'ADS via ses structures décentralisées au niveau des directions locales de l'action sociale sera développé lors de la seconde journée de travaux en atelier qui se tient aujourd'hui à l'Institut national de formation des cadres de la jeunesse de Sidi Abdelkader à Ouargla.