Les communes de Jijel et Taher qui vivent à l'instar des autres grandes cités de la wilaya une invasion généralisée du commerce informel, attendent l'ouverture de nouveaux marchés. A Jijel, le souk de la cité Ayouf se tient jusqu'à ce jour sur le trottoir et aux abords de la mosquée de ce même quartier causant fréquemment des désagréments aux automobilistes qui doivent s'ingénier pour éviter les obstacles que peut générer une activité commerciale anarchique. Pourtant, un nouveau marché est achevé depuis quelques mois, mais son ouverture, qui aurait pour impact la libération du trottoir où sont disposés les étalages des commerçants de fruits et légumes, se fait désirer. A Taher, la situation n'est guère différente. Les espaces réservés aux piétons sont carrément investis par les commerçants informels. Là aussi, l'ancien marchés rénové de fond en comble, et dont les travaux sont achevés depuis des mois, attend toujours sa mise en exploitation. Cet espace, tout comme celui de Jijel, sont à même d'offrir plus de propreté et de commodités aux marchands comme aux clients.