La prolifération du marché informel aux Trois-Horloges, dans le centre-ville de Bab El Oued, continue d'éprouver les résidants qui peinent à se déplacer librement ou à retrouver le calme même chez eux. Les différents appels qu'ils ont lancés aux autorités, leur demandant de mettre fin à l'occupation illégale de la voie publique, n'ont pas encore trouvé d'écho favorable. Trabendistes squattant la voie publique, chauffeurs de taxi anarchiques présents en nombre et des déchets ménagers qui décorent les lieux. Ce sont là des désagréments qui marquent certaines cités de la capitale. Les Trois-Horloges, dans la commune de Bab El Oued, est un quartier populaire qui représente bel et bien cette réalité. Des désagréments qui continuent de sévir dans cette partie du centre-ville de Bab El Oued. Les habitants en subissent les conséquences au quotidien. En effet, ceux-ci sont victimes du chaos créé par les envahisseurs des espaces publics y compris les chauffeurs de taxi et les vendeurs ambulants. Ces derniers n'ont pas encore quitté les lieux malgré les mesures répressives menées, ailleurs, par les forces de l'ordre et qui visent à éradiquer cette activité informelle. Leur présence dénature l'espace public et cause d'énormes nuisances aux citoyens. Tout en multipliant les risques d'accidents, et d'arnaques commerciales, d'autant plus que la circulation automobile et piétonne devient pénible avec ces étalages posés partout. Cet état de fait qui rend la vie des habitants morose ne va pas connaître une fin de sitôt, déplorent-t-ils. «On ne peut ni dormir tranquillement ni se déplacer librement», se plaignent certains d'entre eux. Ainsi, l'obstination de ces marchants illégaux accentuent le calvaire des pauvres habitants. L'encombrement de déchets ménagers solides transforme l'endroit en un véritable dépotoir. En effet, sur les lieux, on constate comme un relâchement grave des services de ramassage des ordures. Les bacs à ordures ne sont vidés qu'une fois surchargés. De ce fait, les trottoirs sont toujours garnis de toutes sortes d'ordures. Partout, on trouve des restes de nourriture, des articles ménagers abandonnés, des paquets de cigarettes, des papiers d'emballage et des sachets en plastique. Ici, le citoyen est pointé du doigt par les services de nettoiement, contactés par nos soins. Ceux-ci dénoncent le comportement de certains citoyens qui ne se soucient guerre de la propreté de l'environnement. Un changement sera certainement d'une grande utilité, selon eux. La prolifération des chauffeurs de taxi est un autre fléau qui a pris de l'ampleur au sein de ce quartier populaire où le déficit constaté en matière de transport en commun constitue une occasion en or pour ces clandestins afin de squatter l'espace public. Ces derniers sont à l'origine de la galère des habitants qui déplorent les écarts de conduite de ces taximan informels. Des mesures et des règles doivent venir réglementer tout cela, réclament ces riverains, afin de mettre un terme à ces dépassements.