Les premiers résultats du double vote de mercredi dernier, pour le choix du mode de gestion des œuvres sociales du secteur de l'éducation consacrent la centralisation comme choix exprimé par la majorité des travailleurs. 61,87% des voix étaient favorables au bulletin n°1, c'est-à-dire pour la centralisation de la gestion à travers la commission nationale et des commissions de wilaya. Les 298 453 «électeurs» favorables à la centralisation ont également choisi les délégués de leurs établissements. Le bulletin n°2 a glané, quant à lui, 38,13% des voix (183 951 votants). Le nombre total des votes retenus est de 495 494 sur 542 048 inscrits. Le dépouillement a révélé 13 091 bulletins nuls. Le taux de participation a été de 91,41%. Tels sont les chiffres rendus publics par les syndicats du secteur. Les résultats définitifs seront annoncés le 13 décembre par le ministère de l'Education nationale, après que les recours aient été étudiés. A l'issue de l'élection des membres des commissions de wilaya, une rencontre nationale sera tenue le 24 décembre pour élire le président de la commission nationale et les vice-présidents, avec la participation des représentants des 47 wilayas et les trois directions de l'éducation au niveau de la capitale (Centre, Est et Ouest). Malgré leur déception, les syndicats autonomes ayant plaidé pour la décentralisation se félicitent de «l'acquis démocratique sur ce terrain». Aux côtés du CLA et du Snapest, le Satef et le SNTE étaient aussi favorables à la décentralisation. Le Cnapest, l'Unpef et la FNTE (de l'UGTA) sont favorables, quant à eux, à la centralisation. Les fonds des œuvres sociales accumulés, au titre des budgets de 2010 et 2011, sont estimés à 20 milliards de dinars.