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Square Port Saïd, un espace mal famé
Instantané
Publié dans El Watan le 11 - 12 - 2011

Le Square Port Saïd, dont la vue sur la mer, par-delà le boulevard de l'ex-Impératrice, servait d'observatoire, est, désormais, réputé pour être l'apanage des «cambistes» qui pullulent dans ses abords.
Un point de chute aussi pour les gens venant de l'intérieur du pays, principalement les sans-abri et autre plèbe aux mœurs dissolues. Des vieux se rappellent ce lieu, appelé Square Bresson au milieu duquel trône un kiosque à musique, aujourd'hui abandonné à son triste sort. Pendant la période coloniale, la tonnelle accueillait, se rappelle ammi Ahmed, «des concerts que la municipalité organisait les week-ends et jours de fête.» Faisant un saut dans le passé, il convoque les moments agréables qu'agrémentaient les musiciens andalous comme Ahmed Serri.
«On voyait défiler dans le jardin Port Saïd, aux quatre vasques, des spectacles et on assistait à une animation qu'offraient les bateleurs et autres musiciens», renchérit un octogénaire avant de poursuivre que «sous l'ombrage des arbres d'espèce ficus au feuillage persistant que l'hiver ne dénude jamais, de petits baudets tournaient inlassablement pour la joie des chérubins». De part et d'autre du square, on y édifia la préfecture et le palais consulaire d'Henri Petit, le palais des Assemblées de Gabriel Darbéda, les sièges de la Banque d'Algérie de Gustave Umbdenstock, le palais de Justice, et, au moment du centenaire, le casino/hôtel Aletti de Bluysen et Richard, et l'Hôtel de Ville des frères Niermans, entre autres. Depuis, le cadre a beaucoup changé dans le square, censé être un pied-à-terre rassurant. Il n'est plus enchanteur.
Bien que l'endroit fût aménagé, il y a quelques années, le décor ne reste pas moins repoussant et pestilentiel pour le visiteur qui le traverse ou décide d'y faire une halte : un réceptacle malfamé qui abrite une gent de mauvaise vie, des nénettes agressives et soûles, flanquées de leurs nourrissons au milieu d'une horde de jeunes et de vieux… d'un autre âge qui s'adonnent au jeu d'argent, non sans déclencher des échauffourées avec le lot de propos obscènes qu'ils profèrent toute honte bue. Cet espace, qui fait face au café le Tantonville et au bel édifice, le TNA, a, malheureusement, perdu de son lustre. Les architectes Frédéric Chassériau et Pierre Auguste Guiauchain, concepteurs au XXe siècle des grands projets urbains et d'aménagements de voirie et d'alignement, peuvent bien avoir des raisons de se retourner dans leurs tombes. Pendant que la puissance publique ferme les yeux, ne sachant plus si elle doit faire face à la ville ou… tourner le dos à la mer.


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