Les études réalisées auparavant pour la protection de six zones inondables de la wilaya n'ont pas pris en charge un certain nombre de travaux nécessaires sur les points de stagnation des eaux de pluies. Des études «globales et complètes» des zones inondables de la wilaya seront réalisées par la direction de l'hydraulique. Cette décision a été prise au lendemain des fortes pluies qui se sont abattues sur la wilaya d'Oran causant des stagnations dans certaines localités. Des stagnations qui ont décelé des «insuffisances» dans les études portant sur leur protection contre les inondations, notamment à Sidi Chahmi, El Braya, Chehaïria. La direction de l'hydraulique de la wilaya d'Oran a bénéficié, auparavant, d'une enveloppe budgétaire estimée à 130 milliards de centimes pour la réalisation de quatre retenues collinaires. Cette opération concerne le centre urbain de six localités regroupant quelque 650.000 habitants. Toutefois, les études réalisées auparavant pour la protection de six zones inondables de la wilaya n'ont pas pris en charge un certain nombre de travaux nécessaires sur les points de stagnation des eaux de pluies. Aussi trois zones inondables se trouvant dans les communes d'Oued Tlélat, El Mouhgoun et Bir El Djir, entre autres, ont été identifiées par la protection civile. Les mêmes services indiquent que le risque des inondations est dû au facteur humain, surtout lorsqu'il s'agit de constructions érigées aux abords des oueds et de l'obstruction des lits des oueds, ce qui provoque le débordement des eaux et, par la suite, des inondations, à l'instar de ce qui s'est passé à Sidi Chami en 2007. En 2009, les services techniques des secteurs urbains de la commune d'Oran et des autres communes ont été chargés de recenser les habitations situées à proximité des oueds, au-dessus des falaises et des bassins versants. Les responsables concernés sont tenus de présenter une cartographie des zones inondables et des fiches techniques pour des projets de préservation des sites et zones inondables. Pour les constructions situées aux abords des oueds et en dessous de falaises, elles doivent faire l'objet de démolition et des dispositions doivent être prises pour le relogement des familles.