La tendance demeure à la réfection des trottoirs dans la wilaya de Boumerdès en général et la ville du chef-lieu en particulier. En effet, pendant que des quartiers entiers dans les communes et les villages n'ont pas accès aux commodités les plus élémentaires, on s'occupe à défoncer des trottoirs déjà faits pour les «rénover» ou à en réaliser là où ils ne sont pas nécessaires. C'est le cas sur la route menant du centre-ville à la cité du 11-Décembre, longeant la voie ferrée. Ici le citoyen est étonné de constater qu'on est en train de défoncer les trottoirs goudronnés pour les remplacer par un pavage carrelé. Le même problème est constaté sur la route allant de la salle omnisports à Oued Tatareg. Et à la cité des 800 logements. «Dans une ville où l'on a réalisé un minuscule rond-point à 5 milliards de centimes, appelé d'ailleurs le «rond-point 5 milliards», pendant que les stigmates du séisme demeurent encore visibles, il ne faut pas s'étonner de voir les pseudo responsables dilapider l'argent public», commente un habitant de la ville. Cette «dilapidation» a malheureusement lieu pendant que des quartiers et des pans des villes n'ont même pas d'accès goudronnés. Allélliguia, dans la périphérie immédiate de Boumerdès, Benrahmoune (Corso), Bentorkia et H'laimia (Boudouaou) et d'autres encore n'ont pas de routes répondant aux normes. Aux Issers, tout le tronçon de la RN68 traversant la ville est impraticable.